28 juil. 2009

La Nuit Porte Conseil

J'ai pensé des choses assez horribles. J'ai été dans des états assez pathétiques et je me suis trouvée assez pitoyable. Je ne me cache plus derrière un "Elle" si futile et si indiscret. Et aujourd'hui, je me demande quand même comment j'ai pu avoir la prétention de me dire "parfaite". Le texte que j'avais écrit était beau, mais ce "parfaite", dès le début, gâche tout et montre à quel point, en fait, je dois être assez égocentrique. C'est dommage, je trouve. Mais aujourd'hui, la sagesse a repris le dessus. Je sais qui je suis. Je connais mes torts, je connais les autres.
La Nuit Porte Conseil. Et étrangement, tous mes soucis viennent de s'envoler. Je n'ai plus ce poids, littéralement parlant, sur le coeur...
J'ai même envie de Chanter, tiens.
(photo : Lady Gaga, une très bonne chanteuse.)
"Il doit y avoir dans le cerveau humain un crible caché qui tamise, laisse passer ou retient les pensées, et ceci bien souvent à l'insu de l'homme. Il n'est pas rare de s'endormir en proie à un malaise indéfinissable et de se réveiller le lendemain matin, frais et dispos, dans un monde clair, accueillant, débarrassé de ses impuretés par le travail de la nuit. La joie bouillonne dans le sang, la poitrine se gonfle, une ivresse électrique parcourt les nerfs, et pourtant rien depuis la veille n'a changé pour justifier cette exaltation."
John Steinbeck, A l'est d'Eden

23 juil. 2009

Juste une petite histoire (de la Descente en Enfer d'une Star).

Aujourd'hui, elle a dix-huit ans. Elle peut être la proie des paparazzi sans aucun problème maintenant. Elle est adulte. Ce n'est plus une enfant qui doit être protégée. Elle est belle, blonde décolorée, bien faite. Son statut de sex-symbol peu enfin être officiel, montré au grand jour. Et elle aime ça. L'actrice pour petites pré ados est maintenant grande. Elle peut faire des films plus trash, plus sexuels, elle pose à demi-nue, et puis, à quoi bon ? Elle pose nue. Autaut tout enlever. C'est de l'Art ! Elle peut sortir maintenant aussi. Elle a l'âge. Elle fait la fête. Elle boit beaucoup. Beaucoup trop. Son permis ? Elle l'avait depuis ses 16 ans. Comme toute américaine. A dix-huit ans, on lui enlève pour état d'ivresse et substances illicites retrouvées dans son véhicule. Elles n'étaient pas à moi. Elle est jugée et doit faire tant d'heures de T.I.G pour réparer ses fautes. A peine terminées, elle recommence. Elle ressort, elle reboit, elle se drogue, elle baise... Toujours plus. Le Monde entier est spectateur de cette folie. Le Monde entier voit défiler les couvertures de mauvaise presse de cette jeune femme qui se détruit. Mais personne ne fait rien, personne ne donne l'alerte. (*) Parce qu'au fond, la ménagère qui lit le magazine dans son salon de coiffure, ou la jeune fille jalouse et envieuse du succès de la Star, toutes deux aiment voir cette chute. Au fur et à mesure, l'actrice n'est plus actrice. Elle perd de son talent, de son envie de jouer. Elle aime ce qu'elle est devenue dans la vraie vie, elle ne veut pas perdre de temps à travailler, il faut profiter et s'éclater ! Elle joue dans un film permanent maintenant. Elle joue la junkie, la pute, la fêtarde, la salope. Elle ne fréquente plus que son dealer et ses compagnons de piqûres. Elle vit à l'hôtel, elle casse tout quelques fois, elle pète les plombs. Elle est toujours suivie, jamais tranquille, les shoots de photos riment avec les shoots d'héroïne. Elle n'est jamais seul, et pourtant, un grand sentiment de solitude s'empare d'elle. Et chaque jour elle le ressent un peu plus. Elle fume trop. Elle perd de ce charme qu'elle avait avant, ce regard pétillant, ce teint mate, ce sourire angélique. Maintenant, les traits de la dépendance marque son visage, son yeux sont vides, sans aucune expression particulière, les sourcils froncés, la bouche sèche, les bras, les veines... si abîmés. Elle se renferme, elle ne sort plus beaucoup le jour. Elle vit la nuit. Son sang n'est plus qu'un vulgaire mélange d'alcools et de drogues. Elle ne veut pas se soigner. Elle veut mourir. Elle ne comprend pas comment elle en est arrivé là. Elle ne comprend pas ce que sont devenues ses rêves, ses envies de jeunesse. De jeunesse. Elle a l'impression d'avoir tellement vécu, déjà. D'avoir trop vécu. D'avoir connu trop de choses, trop tôt. Elle n'a pas pris le temps de grandir. D'un jour à l'autre elle est passée d'enfant à adulte. Pour les autres. Elle a aimé au début jouer à l'adulte. Elle aimait le regard que les autres portait sur elle. Elle aimait ce reflet dans le miroir. Et maintenant, elle se déteste. Elle casse ce miroir sur le sol en marbre de la chambre d'hôtel. Trop grande et trop calme pour une fille de dix-neuf ans. Elle casse le miroir comme pour casser son image, cette personne qui n'est pas elle au fond. Cette personne qui a été fabriquée par les autres et que maintenant elle doit supporter, qu'elle doit accepter. Cette personne qu'elle doit être. Elle ne peut plus retourner en arrière. Le Mal est fait. Il la ronge, la déchire à l'intérieur. Elle n'en peut plus. Elle voudrait se jeter du balcon. Là, maintenant. Elle devrait. Mais il y a encore ces foutus photographes. Ils n'attendent que ça : une Mort en direct. Ils ne pensent qu'à ça. Ils voient bien qu'elle est au bord du gouffre, qu'elle le regarde et qu'elle va sauter un jour ou l'autre. Ils espèrent tous qu'elle va le faire. Parce que celui qui prendra la plus belle photographie touchera le gain du siècle. Celui qui prendra la photo, celui qui arrivera à la montrer en train de sauter, et à capter la profondeur et l'intensité de sa volonté de mourir dans son regard... Celui là verra sa photo dans tous les magazines, dans toutes les télévisions... Pas seulement les journaux et émissions spécialisés dans le "People", non. Sa photo sera Partout. Et la Terre entière la verra.
Elle est devenue un phénomène de foire. Les gens attendent qu'elle pète les plombs pour de bon. Ils attendent comme les paparazzi, mais eux, ne le reconnaissent pas.
Elle a vingt ans. Son dealer est son fournisseur, son bourreau, son meilleur ami, son amant. Elle ne l'aime pas. Elle le déteste. Elle voudrait qu'il disparaisse, qu'il la laisse. Qu'il arrête... Qu'ils arrêtent. Mais c'est trop tard. Elle est séropositive, et elle ne le sait même pas. Lui, il le sait. Lui, il sait que sa fin est proche. Leur fin. Il ne lui dit rien, ne lui laissant aucune chance de dire au revoir aux gens qui l'avaient aimée avant. Il ne dit rien. Ils meurent ensemble, dans une grande dose de sexe et d'héroïne. Dans ce motel minable. Ils étaient partis sur un coup de tête. Où ? La destination n'a pas d'importance, c'est le voyage qui importe. C'est le voyage qui nous change. L'arrivée n'est que l'aboutissement, la réalisation définitive de soit. Elle n'aura pas eu le temps d'arriver. Elle n'aurait pas eu la force de toute façon. Il aurait fallu qu'elle s'affronte elle-même et qu'elle fasse mourir en elle cette partie qui a trop pris d'importance. Elle est morte dans une grande dose de sexe et d'héroïne, dans ce motel minable, dans les bras de son dealer. Le seul qui savait, qui la comprenait, en fin de compte. C'est peut être pour ça qu'elle le détestait. Parce que seul lui la connaissait finalement. Et c'est ça qui l'effrayait le plus. Il n'y a pas eu de grande, belle et coûteuse photo. Il y a juste eu des gros titres pendant longtemps. Mais maintenant que la jeune femme est morte, elle laisse la place à une autre. J'ai entendu dire qu'une chanteuse célèbre chez les gosses du monde entier venait de fêter sa majorité... (photos : Dakota Fanning, photographiée par Juergen Teller pour Marc Jacobs / Miley Cyrus, photographiée par Annie Liebovitz pour Vanity Fair / Kristen Stewart, photographiée par Matthew Frost pour Jalouse)

20 juil. 2009

Ce fut étrangement si facile...

Dès le début, quand j'ai ouvert ce mail, je me suis dit que ça serait bon. Que je travaillerai avec cette famille et que je vivrai là bas... La chambre est petite, mais toute équipée avec vue sur le Sacré Coeur. J'aurai deux voisins. A ma gauche, un écrivain bohème, et à ma droite, un étudiant. Mais j'attends d'y vivre pour vous conter un peu plus... Je suis excitée à l'idée d'aller vivre là bas mais en même temps un peu anxieuse. Car même si j'ai déjà été habituée à vivre sans mes parents, avec l'internat, il y avait du monde - et même trop. Et puis sans ma Carlota, ma coloc' préférée et ce, depuis trois ans... Je ne sais pas comment cela va être et je ne doute pas qu'il y aura des moments durs... Mais bon, Paris est une grande ville, il y a beaucoup de choses à faire, à voir, alors j'espère ne pas trop m'ennuyer... C'est bizarre, on y est, la vraie vie commence maintenant. Et je ne réalise pas. Pas du tout. (photo : les escaliers de Montmartre. Il va falloire s'y habituer ^^)

19 juil. 2009

Il était une fois la Mode...

J'étais sur un site de mode, et je regardais les robes. Les couturiers étaient mélangés, mais à chaque fois qu'une me tapait dans l'œil... C'était le même créateur! Et quand je dis "taper dans l'oeil", c'est que j'aimerai la porter, que c'est un vrai "Coup de Foudre" - et c'est pas souvent que je me dis ça, car je suis très difficile en fringues ! Bref, ce créateur c'est, Jonathan Riss, de la marque Jay Ahr.
J'admire l'excentricité de John Galliano, mais j'aime la beauté des robes de Jonathan Riss. Complexes mais en même temps sobres et si classes...
Maintenant, j'en veux une... :$ Quand je serais riche...
(photos : créations de Jonathan Riss, pour Jay Ahr. Que des robes que j'aimerai beaucoup porter... POSSEDER !)

15 juil. 2009

The Beginning of a New Life

Aujourd'hui, inscription à la fac. J'ai passé ma matinée dans une file d'attente. Enfin, pas la même toute la journée, quand même, mais au lieu de tout faire en même temps, il fallait attendre ici pour les vérifications de possession de convocation (que je n'avais pas - mais pas ma faute ^^), attendre là bas pour faire son dossier, attendre autre part pour le dossier informatique (oui il faut deux personnes pour faire la même chose...), attendre ailleurs pour payer et enfin, encore attendre pour obtenir le sésame... TADAM : la fabuleuse & magnifique carte d'étudiant... Wow Bref, matinée assez chiante mais bon, heureusement qu'on rencontre des gens sympas. Enfin, ma mère. Elle s'est branchée un mec - je tiens un préciser qu'il avait presque 19 ans, et ils ont blablaté pendant que je m'ennuyais à mourir en attendant mon tour ailleurs... Mais, on s'est bien marré ensuite :) Sinon, pendant cette journée, on se fait accoster de partout pour souscrire à je-ne-sais-quel-truc, s'abonner à je-ne-sais-quel-magazine, on nous félicite 40 000 mille fois parce qu'on a le bac : "Bonjour t'as eu ton bac ?" ("Oui connasse, sinon je serai pas là pour m'inscrire à la fac" => ça c'est la réponse à laquelle je pensais... Pas celle que j'ai répondu... )"Ah et bien Félicitations alors!"("Ouais, ouais") Bref, après deux heures d'attente, de patience, de moqueries, ma mère et moi sommes enfin libérées, laissant notre nouvel ami derrière nous. Je n'ai même pas eu le temps de faire du repérage dans les bâtiments de la fac ou même du quartier... Alors tant pis, j'improviserai le jour même ^^ A la guerre comme à la guerre ! Mais le tout à l'air quand même assez cleen, cool, tranquille... On verra par la suite. (photo : Kate Nash)

14 juil. 2009

The Next Year...

Il y a plus de six mois, j'écrivais ça : "Je voudrai bien habituer une grande ville, sortir quand bon me semble. Seule.(...) Je voudrai partir, marcher dans des rues bondées, regarder tous ces gens qui m'entourent, avoir froid, m'arrêter pour observer. Encore. Je voudrai fouiner dans les vieilles librairies ou les vieilles friperies, trouver des fringues que personne n'a, et des livres que personne n'a lu. Aller chez un disquaire, acheter un vinyle au hasard, juste pour le goût et l'esthétique de la pochette – ou du nom – et l'écouter sur le vieux lecteur de mes parents. Entendre le son de la musique crépiter et respirer cette odeur d'ancienneté, de vieilleries que j'aime tant. Au fond, je voudrai être à Paris et connaître plus ce monde qui s'ouvre lentement à moi. Courir sur les pavés de l'Avenue. La nuit. (...) Je vais prier ma bonne Etoile (notons que d(D)ieu n'a rien à voir) pour faire mes études à Paris, parce que y'a que cette ville qui compte pour moi. Paris sera à Moi !" Ensuite, j'ai changé d'avis... Et me revoilà à la case départ. Finalement, "Paris sera à Moi"...Et je reste positive. Il le faut. En septembre => Direction la Capitale, la vie va commencer !!!! (photo : les Second Sex, groupe de la nouvelle scène rock parisienne)

10 juil. 2009

Can you feel my difference ?

Y'a ce personnage - mon personnage qui me trotte dans la tête, et putain, je ne suis pas comme lui. Pas comme Elle. Elle les a abandonnées, elle a renoncé. Et moi, je ne peux pas. ça m'obsède, limite. Je me pose plein de questions. ça me bouffe. J'ai des sentiments plus que paradoxales qui se battent en duel... J'essaie de me persuader de certaines choses, mais je ne peux pas me mentir à moi même. J'écris toujours les mêmes choses. Ces mêmes putain de choses qui me tracassent, qui me hantent...
"Ne pas y penser" ?!! Mais COMMENT ? *- Je voulais juste que tu me prouves que tu tenais à moi (...) - Comment voulais-tu que je le saches ?
- T'aurais dû le sentir. *
O.T.H
( photo : Skins, Michelle & Jal )

9 juil. 2009

LA ROUE DE SECOURS

Elle est une amie parfaite. Loyale, toujours présente, prête à écouter, à toujours se sacrifier pour les autres. Mais elle ne voit même pas cela comme un sacrifice. Parce que pour elle, c'est naturel de faire passer les autres avant. Elle écoute, elle ne juge pas, elle aime. Et pourtant, malgré ses qualités évidentes, elle est seule. Elle ne ressent pas chez les autres ce qu'elle devrait ressentir. Elle ne se sent pas indispensable. Alors, au fur et à mesure, elle perd ses qualités, elle perd de sa personnalité, elle devient plus égoïste - pour manquer aux autres. S'effacer pour mieux être regrétée, mais il n'arrive rien de tout cela. C'est pire encore. Elle se sent encore plus seule. Alors elle s'éloigne encore plus, devient de plus en plus froide, de plus en plus distante. De plus en plus. Elle éprouve de la colère, de la tristesse. Elle pleure toute seule. Elle souffre. Et il n'y a qu'une seule personne qui s'en rend compte. Elle est si triste qu'elle a décidé de renforcer sa carapace et de faire semblant. De faire semblant que tout cela ne l'atteint plus. Mais c'est si dur. Parce que quand on aime des gens, on veut être aimé en retour. Et sa Vérité, cette Vérité lui fait mal. L'Evidence fait mal. Elle était une amie parfaite. Elle était là pour elle. Elle était sûrment trop là. La Valeur Sûre. Maintenant, elle se sent comme la Roue de Secours. La personne qui est toujours présente, cachée au fond du coffre, presque invisible mais pourtant, les gens savent qu'on peut compter sur elle, qu'elle ne bougera pas. Cette personne, elle ne partage pas avec les personnes qui sont dans la voiture, elle les entend, peut-être qu'elle les voit, mais elle ne partage pas. Elle est à l'écart. Volontairement ou pas. On sait juste que, le jours où il y aura une creuvaison, la Roue sera là. Parce que c'est son devoir. Elle sera là, elle réparera ce qui est cassé et tout ira mieux. Mais la Roue de Secours, un jour en aura marre. La Roue de Secours en a marre. Elle n'en peut plus de cette situation. Alors elle se rebelle, elle rejette, elle s'enerve, elle dit ce qu'elle pense. Presque tout ce qu'elle pense. Et elle est contente finalement... La Roue de Secours se fait la malle, et se casse dans son propre bolide, laissant l'autre engin loin derrière elle, ils sont trop nombreux, ils ne vont pas vite. Elle, elle s'envole presque, ivre de vitesse. Et même s'il y a sûrment quelques larmes qui se cachent encore, elle sourit, parce que elle n'a besoin de personne pour vivre, elle ne dépend de personne. Elle trace sa route... (photo : Brintey Spears - aucun rapport)

3 juil. 2009

My baby don't mess around bcs she loved me so (8)

J'écoute Cocoon & je me demande comment la fille en est arrivée là ? Ok, elle a une jolie voix, plutôt douce. Mais face à la voix du chanteur... Moi, j'ai juste envie qu'elle se taise & qu'elle nous laisse profiter du mec ^^ (ici)

1 juil. 2009

DANCE DANCE !

J'avais abandonné. J'avais renoncé.
La Danse c'était toute ma vie, et aujourd'hui, je ne sais plus très bien ce qu'elle représente pour moi. Pourtant, j'ai aimé danser. C'était vital. J'avais la danse en moi et je pensais ne plus jamais pouvoir m'en séparer. Et puis, au fur et à mesure des années, j'ai perdu cette sensation de bonheur en dansant. J'ai perdu cette joie qui se lisait sur mon visage. J'ai même perdu ce peu de talent que j'avais. Quelques fois je retrouve cette sensation que j'avais avant et c'est un tel bonheur ! Mais c'est rare. Trop rare. Je ne comprends pas comment cela puisse changer.
Avec Bachelorette (ici), cela m'a rappelée cette belle époque. Celle où l'on dansait dans la cour de l'école, celle où l'on préparait un concours de danse, celle où je dansais toute la journée chez moi, celle où l'on dansait tous les mercredis à l'internat, celle où l'on s'entrainait pour le break... Époque révolue. FIN. (Je n'arrive même pas à traduire en mots ce que je ressens...) (photo : Step Up 2 : The Streets)