28 déc. 2010

Ennui Profond.

Je m'ennuie tellement que je vais faire ce truc qui dit qu'il faut faire un "bilan" de sa vie de 5 en 5. Let's Go !
1991 : Hop là, à quelques jours de l'été une petite fille débarque sur notre chère planète Terre à Versailles, ville qui reste pour moi un grand mystère, un peu hors du temps et de la réalité. Je grandis dans une maison à la campagne avec mon frère et un chien qui mourra avant de me laisser le moindre souvenir. Et mes deux parents, bien sûr, toujours ensemble aujourd'hui après 30 ans de vie commune (le véritable amour existe ?).
1996 : j'ai 5 ans (bien sûr) et je ne sais pas en quelle classe je suis. Moyenne section ? Grande section ? Je crois que j'ai encore mes cheveux loooooongs (jusqu'à mon acte meurtrier envers ceux-ci en Grande Section) et déjà un caractère bien trempé. Même si j'ai toujours plutôt aimé l'école, je me souviens avoir demandé le jour de la rentrée des classes de M.S à mon Papa qui m'emmenait à l'école : "c'est quand que je j'arrête l'école ?". Il m'avait répondu que j'avais le temps encore avant de penser à cela. Effectivement.
2001 : Il me semble que c'est l'année du passage entre la primaire et le collège... ? (décidément, je n'ai vraiment pas la mémoire des dates !) Un moment important. Me voila dans mon collège de secteur, séparée de mes meilleurs amis, ceux avec qui j'ai passé toute mon enfance. On se promet une amitié éternelle et finalement, il n'en restera que quelques uns... Mais cela me permet aussi de créer de nouvelles belles amitiés, qui sont pour certaines toujours d'actualité. La 6ème a été pour moi une année assez étrange, où je vagabondais de groupe de personnes en groupe de personne, ne parvenant pas très bien à choisir mon "camp". C'est à ce moment là aussi que j'ai découvert que les garçons pouvaient s'intéresser à moi. Je tenais même une liste de ceux qui m'avaient demandée de "sortir avec eux"... HAHA
2006 : J'ai 15 ans. Je viens de larguer mon premier petit copain, à quelques jours près. J'ai pris la décision de ne pas continuer mes études de mon lycée de secteur. Cette fois, c'est moi qui choisi de quitter mes amis et même si la décision n'a pas été facile à prendre, je suis plutôt excitée. En Septembre, je pars donc pour Chartres, en internat, tout ça pour pouvoir suivre l'enseignement "Danse" du lycée, le seul de mon académie. A cette époque, je ne vivais que pour la danse et même si celle pratiquée au lycée était différente de celle que je connaissais, j'ai beaucoup appris et surtout enrichi ma culture et ma vision de l'art contemporain.
2010 : (ok ça ne fait que 4 ans...) Ma vie s'installe tranquillement à Paris. Je suis là où j'ai finalement toujours rêvé d'être, même si parfois j'ai tendance à l'oublier. La danse a laissé place à la musique, une passion qui a toujours été là sans vraiment que j'en sois consciente. Je me remets gentiment à la lecture (divertissante mais enrichissante) dans le but de me remettre à l'écriture, autre passion qui m'a un peu laissée tomber ces derniers temps... ces dernières années.
2015 : Je ne sais pas où je serai dans 5 ans. A la fac, dans une école (on peut toujours rêver un peu), peut-être que j'aurai déjà un boulot (on peut encore plus rêver), que je serai mariée, ou mère (qui sait ?), que je serai en France ou partie je ne sais où histoire de vivre ma vie... J'espère juste, pour être bien clichée, être heureuse, ouais.

26 déc. 2010

Ma vie.

Quelques fois je regarde ma vie, et je suis loin d'être satisfaite. Je regarde en arrière, je regarde où je suis et où je vais, je me pose des millions de questions et la plupart restent sans réponse.
Mais ce soir, je n'ai pas envie de me plaindre, je n'ai pas envie de me réinventer une vie avec des si et des possibilités. Je crois que j'avais un peu oublié ce qui me rendait heureuse. Ma solitude est parfois néfaste, vivre seule n'est pas forcement toujours bénéfique. Il m'arrive d'oublier que j'ai des personnes sur qui je peux compter et c'est ce qui est le plus important pour moi. Savoir qu'il y a des personnes pour qui je suis importante autant qu'elles le sont pour moi. L'Amitié est pour moi quelque chose d'essentielle, de vitale. Comme beaucoup de personnes d'ailleurs. Qu'est ce qu'on serait sans nos amis ?
Mes amis se comptent sur les doigts de la main mais leur présence remplit bien plus que tout ce que je peux espérer.
Je n'ai pas envie d'écrire un beau texte ce soir, je n'ai pas envie de me relire, de faire de jolies phrases, de regarder si mes verbes sont correctement conjugués. Je veux juste dire ce que je ressens à cet instant précis, être le plus sincère possible. Je suis en paix avec moi-même, je suis heureuse et même si je n'ai pas tout ce dont j'e pense avoir besoin, ce que je dispose déjà me comble largement ces petits vides...

11 déc. 2010

Mon 100ème message.

J'ai gardé ce 100ème message pour un évènement magnifique de ma petite vie. Et pourtant, j'avais envie de crier ma joie tout le temps, tous les jours. Je les comptais même...
Taylor Momsen, comme presque tout le monde, je l'ai découverte dans Gossip Girl en Little J. toute mignonne, naïve et souriante dans la saison 1. Je me suis un peu identifiée à elle, comme beaucoup de jeunes filles j'imagine : presque le même âge, ne venant pas des quartiers riches comme les Blair et Serena. Little J. étant une ado, elle a traversé ce que nous avons tous traversé aussi. Elle a grandi, s'est coupée les cheveux, a commencé à se maquiller de plus en plus et à porter des fringues vraiment cool. Et moi, quand quelqu'un s'habille de façon différente, j'aime forcement. Alors j'ai tout de suite tournée mon attention sur cette styliste en herbe qu'était Jenny. Puis, je ne sais plus du tout comment, j'ai appris que ce petit brin de femme faisait de la musique, j'ai écouté et j'ai été étonnée. Il était difficile de bien entendre les chansons, les seules vidéos étant faites par des personnes du public lors des mini-scènes des débuts. La qualité n'était pas top et on entendait plus les gens dans le public qui criaient (un peu) que la musique en elle-même. Petit à petit, les plages de la page MySpace se sont remplies avec les très bons morceaux "Zombie" et "Blender" et puis des démos se sont retrouvées sur le net "Super Héro" "He loves You" et j'ai commencé à vraiment aimer. Taylor a de la personnalité, une vraie voix, puissante, roque... Rock'n'roll...
La suite de l'histoire ? J'ai suivi le parcours du groupe, la tournée avec Van's cet été au lieu du tournage de Gossip Girl, les clips, les scandales liés aux tenues, à la cigarette, aux propos...
Et un jour, The Pretty Reckless en concert à Paris, les dates bientôt connues qu'ils disaient sur le facebook de Taylor. J'ai guetté tous les jours si elles n'étaient pas annoncées. Et lorsqu'elles l'ont enfin été, je me suis précipitée à la fnac, en achetant 3. Une pour moi, une pour ma Potesse de toujours et une pour ma Twin.
Le 9 Décembre est vite arrivée. Le concert était archi-complet. On a attendu longtemps. Mais le jeu en valait la chandelle (jamais vraiment compris cette expression xD) : le show était juste GENIAL. J'ai pu rencontrer d'autres fans du groupe, qui connaissaient tout sur Taylor (moins sur Ben, Jamie et Mark). Taylor est arrivée sur Since You're Gone, le public était déjà chaud et elle était très à l'aise. Elle a beaucoup progressé scéniquement parlant, elle bougeait, jouait avec le public. Elle m'a paru vraiment heureuse d'être là, elle souriait, nous parlait, la timidité qui ressort d'elle dans certaines interviews n'existait pas du tout sur scène. Elle nous a fait chanter avec elle ("You guys already know the fuckin' words !").
Le concert était court. Trop court. Mais intense. Un moment parfait.
J'étais tellement heureuse de me dire que j'étais là, pour son premier show à Paris.
Et même si je n'ai pas pu la voir après le concert, comme beaucoup de fans auraient voulu, cette nuit là sera, je pense, gravée pendant longtemps dans ma mémoire. C'est dans ces moments que je me dis que j'aimerais avoir cette assurance pour pouvoir monter sur scène et assurer comme Taylor l'a fait. Elle est très pro, et même si elle boit de la bière (ou du jus de pomme ?) entre chaque titre, on voit qu'elle aime ce qu'elle fait, qu'elle est passionnée, et qu'elle est touchée que les gens soient là pour l'écouter et chanter avec elle les mots qu'elle a écrit.
Mes photos ne sont pas de bonne qualité mais m'appartiennent tout de même.

28 nov. 2010

The Pretty Reckless

Devinez qui va au concert des Pretty Reckless le 9 Décembre à la Maroquinernie à Paris ? C'est Bibi. Je suis ultra excitée !!!!

26 nov. 2010

Parisienne.

Tout à l'heure, dans le métro, j'ai réalisé que j'étais devenue Parisienne, ou du moins, que je me sentais Parisienne. Mes habitudes se sont installées, les plaisantes, celles un peu moins... Ma place à un bout d'un wagon du métro, celle au fond, près de la fenêtre, pour regarder les tags et les gens sur les quais, qui attendent, montent ou descendent. Mes correspondances, que je pourrai faire les yeux fermés, la dame qui me donne le Métro chaque matin, avec toujours un "Bonjour !" et un "Bonne Journée" enjoué, les voix de la ligne 14 qu'on connait par coeur, les sdf, toujours là, toujours au même endroit. Les rues de Montmatre, dont je ne me lasse jamais, le Sacré Coeur qui brille au loin, derrière ma fenêtre, les Champs Elysées et la Tour Effeil, qui m'impressionnent toujours autant, mais qui me sont familiers. Paris est devenu ma ville, parfois j'ai l'impression d'en être lassée. Alors je prends mon appareil photo, mon numérique, et je redécouvre cette ville à travers lui, parce qu'il y aura toujours quelque chose à découvrir, quelque chose à graver, quelque chose à apprécier et vers quoi se tourner quand la lassitude pointera le bout de son nez.
Paris, je t'aime.
photo : Jardin des Tuileries, Paris. Photographié par moi.

23 oct. 2010

Moins que Zéro

"Un été, j'ai essayé de tenir une sorte de journal, mais ça n'a rien donné. J'ai perdu les pédales, j'écrivais des trucs simplement pour me dire que je tenais un journal, et puis un jour je me suis aperçu que je ne faisais pas assez de choses pour tenir un journal."
Bret Easton Ellis, Moins que Zéro.

29 sept. 2010

Fugitive innconce

Je n'ai pas gagné le concours (voir ici) mais je poste quand même le texte que j'ai envoyé.
Big bravo à Anne qui a gagné le concours (voir son texte ici), j'ai trouvé le début un peu lourdingue tellement c'était (trop) bien écrit mais la suite et la fin sont parfaites, il faut le dire...
Mon texte :

Je me suis réveillée ce matin et j'ai eu la désagréable impression de changement. Pas le bon, celui qui nous fait avancer et grandir, mais plutôt celui qui annonce que quelque chose est arrivé, que c'est irrévocable et qui commence à nous angoisser.

J'ai eu cette désagréable sensation toute la journée. Elle m'a collée à la peau comme mes cernes presque noires, cerclées sous mes yeux si clairs. Des mégots de cigarettes sont écrasés dans mon cendrier. Ma dernière n'est pas encore complètement éteinte et de la fumée s'échappe encore, comme si elle cherchait à fuir l'enfermement dans lequel elle se trouve. L'odeur de tabac emplit ma chambre et cela ne me dérange même plus. J'ai l'impression d'être comme Cendrillon, assise au milieu de toutes ces cendres, dans ma robe blanche de pureté, à attendre que le temps passe et que ma jeunesse se fasse. Qu'elle s'enfuit et que mon innocence s'efface avec elle. Laissant loin derrière moi les tribulations enfantines.

Je me suis réveillée ce matin, et j'ai compris que j'avais perdu l'une des plus belles choses qui caractérise l'enfance. J'ai perdu mon innocence, et je regrette de ne plus pouvoir regarder le monde avec candeur. Il va falloir maintenant accepter le monde de la Fadeur.

6 mai 2010

Break

Petite pause entre ma 3ème partie de commentaire de La Fille de La Fontaine et ma conclu. Je suis fâchée, il fait super beau dehors, pas très chaud, mais le soleil est bien présent et je dois rester chez moi pour réviser mes foutus partiels ! Vivement que cela se finisse! J'ai l'impression de me retrouver l'année précédente, à réviser le bac... Bon, soit dit en passant, j'ai eu mon bac, donc je pense quand même réussir cette première année. D'ailleurs, si je me souviens bien, j'avais commencé ce blog à cette période (celle des révisions)... Bientôt un an. J'ai toujours l'impression que c'était il y a si peu de temps... Breeeef, je tenais particulièrement à écrire un nouvel article pour vous faire partager mon nouveau coup de coeur/foudre musical et amoureux (dans mes rêves^^) : Bobby Bazini (normalement je met plein de "o", de "y" et de "i", avec un coeur à la fin, genre comme ça : "Boooobbyyyy Baziiiiiniiiii" mais je me suis dit que ça faisait trop ado pré-pubère... Mais que voulez-vous, Turn me on, je la prends pour moi cette chanson (surtout quand il dit Touch me / Kiss me, là je me sens carrément concernée xD héhé). Bon, trève de plaisanterie, j'adore tout simplement, j'ai dû écouter son album sur Deezer genre 10 fois déjà, parfait pour réviser. Et si j'ai mon second semestre, promis j'envoie un mail je-sais-pas-comment à Bobby pour lui dire que c'est grâce à lui (là, j'ai des petits coeurs roses dans les yeux) ! I SWEAR ! Mince... Je dois finir ce commentaire, courage courage... Après il me reste à finir les Liaisons Dangereuses, La Princesse de Clèves, tout réviser l'histoire littéraire, la linguistique, relire vite fait L'inquiétante étrangeté de Freud et ce fameux discours, Fichus, de Derida, préparer mes 18 textes de Méthode, voir Vertigo d'Hitchcock, lire le résumé du Rouge et le Noir (pas fini ce bouquin héhé) et sûrement plein d'autres trucs que j'ai oublié.... Je suis laaaaaaarge ! --' (H.E.L.P M.E) (photos : la première, acteurs de 90210 avec leurs tel, génération de geek. c'est mon fond d'écran de mon nouveau téléphone - mon ancien est décédé - Paix à son âme, il me manque ! - ça fait une mise en abîme (putain, STOP le voca de littéraire là !!) / la seconde : l'homme de ma vie bien sûr ! :D)

22 avr. 2010

It's a Fucking Text.

Ouah, je n'arrive plus à écrire. foutue inspiration qui fout le camp beaucoup trop longtemps. Et pourtant, là, en ce moment même, j'ai un putain de besoin d'écrire. Mais vous savez quoi ? Ba, je ne sais même pas ce que je ressens, impossible de mettre des mots dessus, impossible d'expliquer ce besoin soudain de taper sur les lettres de mon clavier. Je crois que c'est tout un tas de choses qui se mélange et moi. Ou plutôt qui s'accumule, qui s'accumule et, faute de pouvoir extérioriser ces choses par l'écriture, comme je l'ai toujours fait, ça me prend d'un coup sans que je puisse l'expliquer. Je ne suis pas claire. Comment pourrais-je l'être ? Vu que moi même, dans ma tête, il n'y a rien de clair. J'ai parfois envie de parler à certaines personnes. J'ai parfois envie de dire ce que j'ai sur le coeur, de demander des choses. Savoir ce que l'on pense de moi. Je ne peux être que vague dans mes propos, parce que je ne veux surement pas dire de qui je parle. A moi d'abord et à "vous" ensuite. Ce vous imaginaire à qui je m'adresse. J'ai - voila - sûrement besoin de qqun à qui m'adresser, à qui exposer ce que j'ai. Je veux retrouver qqun comme ça. Parfois, je me demande pourquoi je suis comme je suis. Pourquoi j'ai tout gâché avec des personnes. Les choses auraient pu être différentes si je n'avais pris certaines décisions. J'ai une sacré peur de la vie, j'ai une sacré de l'amour. J'ai une sacré peur de m'attacher au gens et pourtant, j'en ai tellement besoin. Mais j'ai tellement été déçu que mnt je m'interdis bcp de choses. Plutôt que je "m'interdisais" bcp de choses. Il me manque qq chose et je n'arrive pas a combler ce manque. Je ne me trouve pas simple. J'en demande trop au gens et pourtant, quand ils sont près à donner, je les rejette. Je les rejetais. Je ne crois plus être comme cela mnt. Je crois bien que j'ai changé. Mais j'ai besoin de qqun pour me le prouver. Et je ne le trouve pas... C'est bien, j'ai écrit. Je ne voulais pas du tout en arriver là, dans mon propos, au départ, mais tant pis. J'ai écrit. et mine de rien, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me fait du bien. Ce dont je parlait au début ? surement pas prête de l'évoquer mnt. Jamais je pense. Tout dépend de l'autre partie concernée. Et je pense malheureusement, que cette partie ne se manifestera plus jamais. Et moi, qu'est ce que je trouve cela bien dommage. Mais, je comprends, un peu. Et merde, je me tais. (photo : Timberlake & Aguilera)

15 avr. 2010

Ouhaaa (celui de Cassie, Skins)... Demain, le deuxième semestre sera fini... J'ai vraiment l'impression que la rentrée était hier. Il s'est passé si peu de choses

29 mars 2010

Parlons Art.

J'ai découvert cette artiste dans le magazine anglais Lula : Yayoi Kusama. Dur de tout comprendre, lorsqu'on parle Art et en anglais, en plus. Mais j'ai tout de suite perçu l'univers de Yayoi Kusama, sa personnalité complexe. Cette obsession pour les "Dots"... Et je trouve ça magnifique, inquiétant, fascinant.

27 mars 2010

I am a Serial Shoppeuse too

Dédicace de Tokyobanhbao pour l'avant première de la sortie de son livre, Serial Shoppeuse, le (presque) guide !!! =) Très contente. Tokyobanhbao est toute gentille !

24 mars 2010

Soirée de Flemme

J'ai la flemme d'aller me coucher. C'est assez paradoxale, je sais. Je ne sais plus trop comment j'en suis venue là, mais le fait est que je viens de lire pratiquement toutes les modalités d'entrées des écoles de journalisme parisiennes et même celles de Lille (c'est dire !) et j'ai bien failli pleurer. Honnêtement, je ne sais vraiment pas ce que je vais foutre de ma vie. Honnêtement, j'ai envie d'écrire, mais je ne le fais plus. Hier, j'ai lu seulement un article d'un blog d'une nana et je me suis dit "merde, elle écrit bien. Merde, je n'écris plus. Merde, j'ai envie d'écrire mais je ne sais plus quoi raconter, je ne sais plus ce qui compte, ce qui ne compte pas...". Ce midi j'ai loupé mon arrêt dans le métro. J'étais perdue dans mes pensées. Je ne sais plus à quoi je pensais, mais cela me déconnectait bien de la réalité. Ajouté à cela une fatigue immense due aux trois heures non-stop & intenses de Nietzsche que je venais de passer le matin même à l'université... Je vous raconte pas mon état psychique. Bref, tout ça pour dire que j'ai raté Bercy, parce que, exceptionnellement, je devais descendre là. J'attends donc la station suivante : Gare de Lyon. "ô signe divin : je dois aller au kiosque presse internationale !!! C'est un signe !!" Ni une ni deux, je me jette dans la gare...C'est une image sensée me glorifier. En fait, il faudrait plutôt imaginer une pauv' fille cernée, qui traine des pieds, qui a trop chaud et qui cherche désespérément ce p***** de kiosque de m****. Après moultes (??) allers-retours dans la gare, I FIND IT !! HALLELLUIA et hop hop, j'achète FOR THE VERY FIRST TIME la magazine LULA (hop, 10euros dans le c**) et là je me dis : "pourquoi on n'a pas ce genre de magazine en France ??! Qui parle de gens dont le commun des mortels ne parle jamais, qui est beau, qui ressemble à une œuvre d'Art, qui EST une oeuvre d'art...". Tout ce blabla et détours (presque) inutile (vous aller voir, à la fin, sisi ça se recoupe avec le début) de mon épopée incroyable pour dire que ouais, j'aimerai bosser pour ce genre de magazines. Ceux qui allient subtilement Art & Mode. Ceux qui n'ont pas la Gossip Attitude, la nian nian attitude, la fausse Girly attitude. Les magazines pas prétentieux et qui sont pourtant immenses... J'aime déjà LULA, je comprends pas toujours tout (because it's in english ^^) mais je sais ce que je veux pour mon avenir, et ces concours flippants m'ont ramenée à la réalité, m'ont angoissée. Voilà pourquoi je ne peux pas dormir. Voilà pourquoi j'ai pris la plume (ou le clavier) pour écrire mes doutes et un brin de ma vie. Parce qu'il faut que je retrouve la confiance en moi, parce qu'il faut que je recommence à produire de l'art, parce que j'en ai besoin. (Internet, c'est vraiment le Diable) (photo : in LULA mag)

22 févr. 2010

Je vie en Rome-Antique

Le souffle profond d'une expiration
Le regard que j'aperçois dans le miroir
L'élan de l'inspiration
Les joues poudrées de fard.

Une préparation, une mise en condition
Il ne faut pas s'emballer
Le temps est mis en suspension
Pour pouvoir gentiment commencer.

On cherche, on tatonne
Les mots ne viennent pas tout de suite
On rature, on chantonne
Pourquoi essayer d'aller trop vite ?

On respire entre chaque vers
On sourit de ce qu'on a accompli
Car même si ce poème ne touche pas l'univers
Il existe, et c'est moi qui l'ai écrit.    
A. (22/02/10)

(photo : Moi & Emy)

14 févr. 2010

Retour à l'écriture.



Il y a deux semaines, en TD de méthode, nous avons fait un travail d'écriture qui consistait à commencer le début d'un récit, chacun de notre coté, puis la prof ramassait les copies, nous en donnait d'autres, et nous devions continuer le récit de quelqu'un d'autre. La prof ramassait une nouvelle fois nos copies, et nous devions cette fois, terminer le récit des deux auteurs précédents. Ce travail est assez dur, puisque nous n'avions même pas 10 minutes par étape. De plus, si commencer un texte est dur, le continuer l'est aussi, et le finir encore plus. Je pensais avoir fait n'importe quoi pour les deux derniers mais à la lecture des textes, cette semaine, j'ai trouvé cela plutôt bien. Il y a eu aussi vraiment de très bon texte (je trouve), celui de my friend Charlotte, par exemple ^^.
Je copie le "mien" ici. Je dis le "mien", parce que c'est moi qui l'ai commencé, mais il a été continué et terminé par deux auteurs différents :

Aujourd'hui est un jour nouveau. Quoi de plus normal, allez-vous me dire. JE suis là, allongée dans ce lit qui est le mien, j'écoute attentivement les battements de mon cœur. Chaque pulsation me remplit de joie. Aujourd'hui, ma vie va changer. Je n'arrive pas à le réaliser, à comprendre, à accepter. Pourquoi moi ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ? Le temps m'est maintenant comptée. Trois mois, disent-ils. Peut-être moins, pas au-delà. Comment peuvent-ils m'imposer cette durée ? Comme s'il s'agissait d'une date ultime pour rendre un dossier, poster un courrier important, payes ses impôts... Ils parlent de MA vie, mon existence, mon être, mon cœur, mon corps. Mon âme. Trois petits mois, quatre-vingt-dix misérables jours... Et après ? // « Arrêtez tous ! hurla le metteur en scène d'un air furieux. Je t'avais pourtant précisé, je voulais que tu me récites ce monologue en hurlant, n'est-ce pas ?! Et toi Albert, ne restes pas les bras ballant pendant sa tirade ! » L'excitation avait un effet remarquable sur le metteur en scène. La nature avait peu gâté ce personnage aigri et plein de lui-même. // Et pourtant, la jeune Marie avait récité son monologue avec une telle maîtrise qu'un vétéran du Vietnam en aurait tiré une larme. Mais là, c'était Marie qui allait pleurer, pleurer de colère envers ce metteur en scène. Car elle savait tout de lui, la raison de ce perfectionnisme, c'était un désir de domination, de protection étouffante. Elle le savait, car après tout, c'était son père. 

Auteurs : A.B / M.A / A.LCW
J'aime la tournure qu'a pris ce texte, comme je ne m'étais pas imaginé de suite et encore moins de fin, je ne suis pas du tout déçue ! :)
(photo : Hayden Christensen, la sage Star Wars sur M6 tous les lundi. J'aime.)

2 févr. 2010

Ce soir, on parle de moi.


Je me suis rendue compte que cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas écrit. Je poste des articles, certes, mais je n'écris rien. Bon, après tout, personne ne me lit, mais je parle/j'écris pour moi, alors je ne devrais pas vraiment me plaindre (ce que je ne fais pas d'ailleurs). Après tout, ce blog n'est qu'un lieu bourré d'égocentrisme, de narcissisme et de nombrilisme. 
Il faudrait que je favorise mon ennui. C'est à cause de ce manque d'ennui que je ne suis plus très productive artistiquement parlant - si je peux considérer que ce que je fais est de l'Art. J'en doute fortement. 
Bref, dans ma solitude parisienne, me voilà prise dans une folie de photographies de moi-même. J'aime les autoportraits, surtout quand ils sont réussis. Cela me donne une espèce de satisfaction, comme pour me rassurer. De quoi ? Je n'en ai aucune idée.

Cet article sera donc centré sur mon Moi, ma petite personne, mon être intérieur, mon âme, mon esprit etc. Il y a des choses dont je voulais parler dernièrement. Seulement, les mots étaient insuffisants pour décrire ce que je ressentais. Je m'étais jurer de ne pas écrire dessus et encore moins sur ce blog mais je ne peux pas m'y tenir. Je ne peux pas me résoudre à certaines choses, je n'arrive pas à en comprendre d'autres. Alors oublier... Je pense que les gens ont tendances à penser que je suis insensible. Enfin, je dis ça. Je n'en sais trop rien. Et finalement, je ne préfère pas savoir qu'elle genre de fille je suis aux yeux des autres. A part peut-être trop bavarde, trop à parler d'elle, trop vantarde, trop orgueilleuse et quelques fois, trop franche et trop susceptible... Pourquoi aujourd'hui mes défauts m'apparaissent-ils d'un coup ? Haha. Mon rire intervient ici, alors qu'il ne le devrait sûrement pas. C'est que la bêtise me fait rire. What's goes around comes around, comme l'a dit mon cher ami Justin Timberlake (ici), ou encore la très talentueuse Alicia Keys (Karma). 
C'est mal. 

Mais revenons à Moi, on s'égare là. Je parlais de ma poussée de narcissisme. Un réconfortement dans les clichés que je prends de moi-même qui ne sont pas trop mauvais (attention ! je ne dis pas que je suis magnifique, loin de là). Cela cacherait-il un manque de confiance en soi ? J'ai tendance à tout évaluer, analyser ces derniers temps. Cela doit être l'effet Freud de mon nouveau cours de Littérature & Psychanalyse que j'affectionne tout particulièrement.Quoi qu'il en soit, je travaille sur moi-même pour devenir une meilleure personne. D'autres devrait faire pareil (non, je ne vise personne - ceci est ironique, bien sûr, mais donner des noms prendrait vraiment trop de temps. Commençons par notre cher président, et finissons par ma chère âme sans passer par le milieu de ces deux personnages). 

Ce texte n'a aucun sens, ni queue ni tête. Non, ce n'est pas la bonne expression --' sans queue, ni tête, merci bien. Cela reflète sûrement bien mon inconscient, vous savez, l'écriture machin truc... J'ai oublié son nom (que j'ai lu hier, bravo la mémoire).

A la place de ces mots que je suis entrain d'écrire (je voulais mettre "que vous lisez", mais comme ce n'est pas le cas), il y avait une autre phrase. Mais je pratique l'auto-censure. Pas bien.

(photos : autoportraits. La première : chut ! j'ai pris les éclairages de mon voisin qui est actuellement en Thaïlande ^^. La deuxième : attention, je ne me prends pas pour un mannequin. Je n'ai décidément pas le physique pour ! Haha)

31 janv. 2010

26 janv. 2010

Beautiful Blue Glasses



Mes lunettes Jil is Lucky ;)
Un mec marrant, intelligent (malgré lui ^^)
& bien sûr, talentueux !

(photos : autoportrait. Lunettes Jil is Lucky, offertes par la production de Taratata !, Jil is Lucky, himself !)

18 janv. 2010

Fresh Start

Adieu Figaro & Suzanne. Plus de serpent qui danse et de sonnet. Au revoir rosa, dominus ou encore moneo, mones, monere. Good Bye l'amour courtois, Kant, les Lumières et Homère. Bon voyage aux nouvelles fantastiques, à la vampirisation et à Quiroga. On enterre les maison d'éditions et la tria nomina. Capri, c'est fini ! Bonjour à Freud, aux rêves et à Nietzsche. Bienvenue à Julien et à madame de Renal, à l'amour romanesque. Hello la linguistique et ... Le Semestre ne fait que commencer. Je ne sais pas encore tout ce qui m'attend ! P.S : je crois que ma douche est morte. VDM. - Vous avez une assurance ? - ... euh... vous m'avez JAMAIS parlée d'assurance, je pensais que c'était ok. - Ah, je croyais vous en avoir parlé... - [Bah non -- ZEEEEEEN] Re P.S : faut vraiment que je fasse des photos avec mes lunettes-de-la-mort-Jil-is-Lucky-qui-déchire-ma-grand-mère-plus-que-la-tienne. (photo : The Asteroids Galaxy Tour, un groupe qui tue : ici & ici (live), parmi tant d'autres)

14 janv. 2010

TARATATAAAA !

2 émissions en 1 soir, 1 Nagui super (l), 1 paire de lunette Jil is lucky :), du bon son live pour tous les artistes... C'est vraiment quelque chose à faire, voir les "coulisses", comment ça marche, découvrir le plateau, qui non, n'est pas petit, mais à la télévision, il paraît encore beaucouuuuup plus grand ! 1 seule phrase : je veux y retourner !!! (diffusion je ne sais pas quand, en février sûrement.) (photo : Marina and the Diamond ! Subliiiiiime !)

10 janv. 2010

B&S

Sur ce coup là, je n'ai rien à dire. [Silence - Soupir - Sourire] (photo : Belle et S.)

9 janv. 2010

Pretty Geek

Ok j'avoue, j'avais demandé un peu de froid, histoire de sortir le menteau, les gants et mon espèce d'écharpe violette trop belle. Mais trop de froid tue le froid. Ou plutôt me tue moi ! Je suis planquée chez moi depuis trois jours et ça va encore continuer pendant encore au moins 2 ou 3. Alors... j'veux bien qu'il neige, c'est super beau... Mais plus de ce vent violent et glacé !!! Sinon, j'occupe mes journée avec 90210 (Remake de Berverly Hills) : je kiffe J'ai vu Avatar en 3D aussi : à faire :) Mercredi, je bouge mes fesses jusqu'à la Plaine pour assister à Taratata ! Je ne sais pas pourquoi j'ai pas fait ça plutôt : il faut profiter de Paris & de la gratuité & de Naguiiiii !!! (photo : pas aujourd'hui, elle date de la dernière grande tombée de neige)

7 janv. 2010

L'adolescence est le moment où il faut choisir entre vivre et mourir.

Je viens de voir 2h37 et je suis choquée. Je viens de lire L'amour dure trois ans et je suis charmée.
Comme quoi, j'essayais de parier sur qui on allait retrouver les veines déchiquetées, dans les toilettes en me disant ouais elle, elle a de quoi se foutre en l'air : ses parents s'en foutent d'elle, son frère la baise ; et lui, tout le monde se fout de sa gueule, il sait que sa vie est misérable et qu'elle le restera toute sa vie pour les autres. En tout cas durant ces foutues années de lycée... Et comme tout le monde, j'avais tout faux. Ce film est magnifique et te fais te rendre compte que, comme tous les autres, tu ne vois rien du tout. Tu paries sur Untel et sa mort, alors que la personne qui passe à l'acte était juste sous ton nez, qu'elle était là. Mais sans qu'on la voit. Ce film est Magnifique et Violent. Violent dans le sens où il te retourne, te bouscule, te montre les choses. On voit cette putain de veine se faire trancher par des ciseaux merdiques, on voit le sang couler couler couler couler à une vitesse affolante. On sait que cette conne s'est enfermée à clé, que les autres sont trop occupés avec leurs propres soucis (et il y a de quoi, entre l'homo affirmé, l'homo refoulé, la fille victime d'inceste, l'autre trop amoureuse pour voir la vérité), et on voit le sang se répandre sur le sol, on la voit appeler à l'aide et personne ne vient... C'est trop long, ça fait Mal, les images, la musique, les faits, tout et on se dit Mais pourquoi elle ? Bande son : ici (photo : affiche 2h37)