22 févr. 2010

Je vie en Rome-Antique

Le souffle profond d'une expiration
Le regard que j'aperçois dans le miroir
L'élan de l'inspiration
Les joues poudrées de fard.

Une préparation, une mise en condition
Il ne faut pas s'emballer
Le temps est mis en suspension
Pour pouvoir gentiment commencer.

On cherche, on tatonne
Les mots ne viennent pas tout de suite
On rature, on chantonne
Pourquoi essayer d'aller trop vite ?

On respire entre chaque vers
On sourit de ce qu'on a accompli
Car même si ce poème ne touche pas l'univers
Il existe, et c'est moi qui l'ai écrit.    
A. (22/02/10)

(photo : Moi & Emy)

14 févr. 2010

Retour à l'écriture.



Il y a deux semaines, en TD de méthode, nous avons fait un travail d'écriture qui consistait à commencer le début d'un récit, chacun de notre coté, puis la prof ramassait les copies, nous en donnait d'autres, et nous devions continuer le récit de quelqu'un d'autre. La prof ramassait une nouvelle fois nos copies, et nous devions cette fois, terminer le récit des deux auteurs précédents. Ce travail est assez dur, puisque nous n'avions même pas 10 minutes par étape. De plus, si commencer un texte est dur, le continuer l'est aussi, et le finir encore plus. Je pensais avoir fait n'importe quoi pour les deux derniers mais à la lecture des textes, cette semaine, j'ai trouvé cela plutôt bien. Il y a eu aussi vraiment de très bon texte (je trouve), celui de my friend Charlotte, par exemple ^^.
Je copie le "mien" ici. Je dis le "mien", parce que c'est moi qui l'ai commencé, mais il a été continué et terminé par deux auteurs différents :

Aujourd'hui est un jour nouveau. Quoi de plus normal, allez-vous me dire. JE suis là, allongée dans ce lit qui est le mien, j'écoute attentivement les battements de mon cœur. Chaque pulsation me remplit de joie. Aujourd'hui, ma vie va changer. Je n'arrive pas à le réaliser, à comprendre, à accepter. Pourquoi moi ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ? Le temps m'est maintenant comptée. Trois mois, disent-ils. Peut-être moins, pas au-delà. Comment peuvent-ils m'imposer cette durée ? Comme s'il s'agissait d'une date ultime pour rendre un dossier, poster un courrier important, payes ses impôts... Ils parlent de MA vie, mon existence, mon être, mon cœur, mon corps. Mon âme. Trois petits mois, quatre-vingt-dix misérables jours... Et après ? // « Arrêtez tous ! hurla le metteur en scène d'un air furieux. Je t'avais pourtant précisé, je voulais que tu me récites ce monologue en hurlant, n'est-ce pas ?! Et toi Albert, ne restes pas les bras ballant pendant sa tirade ! » L'excitation avait un effet remarquable sur le metteur en scène. La nature avait peu gâté ce personnage aigri et plein de lui-même. // Et pourtant, la jeune Marie avait récité son monologue avec une telle maîtrise qu'un vétéran du Vietnam en aurait tiré une larme. Mais là, c'était Marie qui allait pleurer, pleurer de colère envers ce metteur en scène. Car elle savait tout de lui, la raison de ce perfectionnisme, c'était un désir de domination, de protection étouffante. Elle le savait, car après tout, c'était son père. 

Auteurs : A.B / M.A / A.LCW
J'aime la tournure qu'a pris ce texte, comme je ne m'étais pas imaginé de suite et encore moins de fin, je ne suis pas du tout déçue ! :)
(photo : Hayden Christensen, la sage Star Wars sur M6 tous les lundi. J'aime.)

2 févr. 2010

Ce soir, on parle de moi.


Je me suis rendue compte que cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas écrit. Je poste des articles, certes, mais je n'écris rien. Bon, après tout, personne ne me lit, mais je parle/j'écris pour moi, alors je ne devrais pas vraiment me plaindre (ce que je ne fais pas d'ailleurs). Après tout, ce blog n'est qu'un lieu bourré d'égocentrisme, de narcissisme et de nombrilisme. 
Il faudrait que je favorise mon ennui. C'est à cause de ce manque d'ennui que je ne suis plus très productive artistiquement parlant - si je peux considérer que ce que je fais est de l'Art. J'en doute fortement. 
Bref, dans ma solitude parisienne, me voilà prise dans une folie de photographies de moi-même. J'aime les autoportraits, surtout quand ils sont réussis. Cela me donne une espèce de satisfaction, comme pour me rassurer. De quoi ? Je n'en ai aucune idée.

Cet article sera donc centré sur mon Moi, ma petite personne, mon être intérieur, mon âme, mon esprit etc. Il y a des choses dont je voulais parler dernièrement. Seulement, les mots étaient insuffisants pour décrire ce que je ressentais. Je m'étais jurer de ne pas écrire dessus et encore moins sur ce blog mais je ne peux pas m'y tenir. Je ne peux pas me résoudre à certaines choses, je n'arrive pas à en comprendre d'autres. Alors oublier... Je pense que les gens ont tendances à penser que je suis insensible. Enfin, je dis ça. Je n'en sais trop rien. Et finalement, je ne préfère pas savoir qu'elle genre de fille je suis aux yeux des autres. A part peut-être trop bavarde, trop à parler d'elle, trop vantarde, trop orgueilleuse et quelques fois, trop franche et trop susceptible... Pourquoi aujourd'hui mes défauts m'apparaissent-ils d'un coup ? Haha. Mon rire intervient ici, alors qu'il ne le devrait sûrement pas. C'est que la bêtise me fait rire. What's goes around comes around, comme l'a dit mon cher ami Justin Timberlake (ici), ou encore la très talentueuse Alicia Keys (Karma). 
C'est mal. 

Mais revenons à Moi, on s'égare là. Je parlais de ma poussée de narcissisme. Un réconfortement dans les clichés que je prends de moi-même qui ne sont pas trop mauvais (attention ! je ne dis pas que je suis magnifique, loin de là). Cela cacherait-il un manque de confiance en soi ? J'ai tendance à tout évaluer, analyser ces derniers temps. Cela doit être l'effet Freud de mon nouveau cours de Littérature & Psychanalyse que j'affectionne tout particulièrement.Quoi qu'il en soit, je travaille sur moi-même pour devenir une meilleure personne. D'autres devrait faire pareil (non, je ne vise personne - ceci est ironique, bien sûr, mais donner des noms prendrait vraiment trop de temps. Commençons par notre cher président, et finissons par ma chère âme sans passer par le milieu de ces deux personnages). 

Ce texte n'a aucun sens, ni queue ni tête. Non, ce n'est pas la bonne expression --' sans queue, ni tête, merci bien. Cela reflète sûrement bien mon inconscient, vous savez, l'écriture machin truc... J'ai oublié son nom (que j'ai lu hier, bravo la mémoire).

A la place de ces mots que je suis entrain d'écrire (je voulais mettre "que vous lisez", mais comme ce n'est pas le cas), il y avait une autre phrase. Mais je pratique l'auto-censure. Pas bien.

(photos : autoportraits. La première : chut ! j'ai pris les éclairages de mon voisin qui est actuellement en Thaïlande ^^. La deuxième : attention, je ne me prends pas pour un mannequin. Je n'ai décidément pas le physique pour ! Haha)