21 déc. 2011

INXS - VADEL @Batalcan (11/12/11)

L'autre jour, j'ai été au concert d'INXS au Bataclan, avec en première partie VADEL (Merci au manager du groupe pour la place d'ailleurs). J'ai été ultra occupée par les cours, et j'ai eu des petits soucis de santé qui m'ont empêché de prendre le temps d'écrire un Live Report. MAIS, je ne pouvais pas ne pas en parler. D'INXS, je connais genre 3 chansons. Mais je ne pourrai nommer que "Need You Tonight". C'est donc avec un regard complètement neuf et sans a priori que je me suis rendue à ce concert.



Comme toujours, la prestation du groupe VADEL m'a enchantée. Et malgré les 40° de chanteur/guitariste, Adam Vadel, le groupe a fait preuve d'un grand professionnalisme et d'une énergie incroyable. L'épisode de ce concert est disponible sur Youtube avec en écoute "Demain je meurs", une de mes chansons préférées ♥. Le public n'était pas hostile, mais semblait plutôt impatient d'accueillir INXS sur la scène. C'est pourtant pendant la dernière chanson, Drama Queen, qu'il a commencé à entrer dans l'univers des Vadel et je ne doute pas que ce soir là, quelques fans ont rejoint la communauté :)

Place au groupe qui est à l'affiche ! Les premières notes de "Communication" s'envolent, le son est impeccable, les musiciens sont classes. Michael Hutchence a été remplacé par Ciaran Gribbin, qui malgré son arrivée tardive dans le groupe, vit complètement les chansons et possède littéralement la scène. Lui comme les autres musiciens font preuve d'une grande générosité face à leur public français, complètement en délire, qui semble avoir totalement accepté la dernière recrue.

 Ciaran Gribbin


2 déc. 2011

Born To Die, le nouveau single de Lana Del Rey,

vient d'être diffusé sur Internet. Le clip, tourné en France, n'est pas encore disponible mais la version studio (et donc finale) a enfin été dévoilée sur le compte Youtube de Lana Del Rey. Ce nouveau morceau (dont on pouvait se faire une vague idée grâce aux enregistrements des récents live de l'artiste : ici) se situe entre Video Games et Blue Jeans : une ballade qui parle d'amour aux accents hip hop et aux refrains mélancoliques. L'instrumental rappelle les génériques des vieux Disney tout en conservant ce "beat" aux influences plus urbaines. Ce titre nous permet d'apprécier les deux facettes de la voix de Lana Del Rey : celle grave, qui nous emmène dans une nostalgie inexplicable ; et celle de velours, qui fait s'élever les poils des bras. Oui. 


La sortie de ce nouveau single annonce la sortie prochaine de l'album de Lana Del Rey, qui sortira le 30 Janvier 2012 (pas de Born To Die sous le sapin de Noël, tant pis), et qu'il est même déjà en pré-commande (ici, ici et ici aussi, pour 11€49 pour ce dernier lien). Pour ma part, je préfère les CD physique, donc j'irai l'acheter... J'ai hâte de posséder ce petit bijou !



Cover de l'album Born To Die

27 nov. 2011

Musique du jour.

J'écris cette article entre ma première et ma deuxième partie d'un commentaire littéraire à rendre pour demain matin (je travaille toujours mieux dans l'urgence) et, pour m'accompagner dans mon écriture j'aime bien écouter des albums que je ne connais pas, parce que ça m'évite de chanter les paroles que je connais, et donc de me déconcentrer. 



Je suis tombée sur le nouvel album de Beatriz Luengo et je suis bien contente de pouvoir l'écouter pendant toute ma rédaction. J'ai découvert Beatriz Luengo, comme tout le monde, dans la série Un Dos Tres (Un Paso Adelante en VO), où elle campait le rôle de Lola, jeune fille un peu timide et réservée mais extrêmement talentueuse que ce soit pour la danse, la comédie et le chant. Avec ses longs cheveux noirs, et sa passion de la danse et du chant, je me suis totalement identifiée à elle. Lorsque son premier album est sorti, Mi Generation, je n'ai pas attendu qu'il sorte en France (sous le nom de BL), le commandent directement d'Espagne. C'est en parti grâce aux chansons des acteurs de la série que j'ai perfectionné mon accent espagnol. Le 2ème album, Carrousel, que j'écoute seulement en streaming puisqu'il ne me semble pas être sorti en France (et pourtant, il y a de jolis hommages à notre langue, puisque Beatriz y reprend Couleur Café de Serge Gainsbourg et chante en français pour les refrains de Pretendo Hablarte). Beatriz Luengo a donc sorti son 3ème album studio en septembre 2011, intitulé Bela y sus moskitas muertas, enregistré en Jamaïque si j'ai bien compris les quelques articles disp sur le Net (en Espagnol). J'ai totalement été séduite par les 12 chansons qui composent l'album. Les sons sont beaucoup plus urbains que pour ses albums précédents. Beatriz a quitté le côté rétro du premier album et les sons typiquement espagnols du second pour se projeter vers une musique plus universelle, qui ne perd pourtant pas de son originalité et de son exotisme latin. Sa voix est toujours autant magnifique. Les morceaux sont d'une énergie étonnante et d'une qualité de production impressionnante. En 3 ans, Beatriz a travaillé, a su s'entourer de très bons collaborateurs (Yotuel Romero, ex Orishas, et par ailleurs son partenaire dans Un Dos Tres et dans la vie, a co-produit l'album). Mention spéciale pour la reprise de Hallelujah, en version espagnole, qui est d'une beauté !!

Je vais écouter et re écouter l'album jusqu'à ce que je m'imprègne de chaque chanson. Je sens que moi et l'Espagnol, nous allons renouer :)
Sur ce, je vous laisse, j'ai un DM à finir !!!


photo : pochette de l'album. La photo est très belle, mais je n'ai pas trouvé de plus grand format sur internet !!!

22 nov. 2011

Morceau du jour,

Je suis encore dans le concert des Kills




Future Starts Slow, extrait du dernier album du groupe, Blood Pressures.

21 nov. 2011

J'ai regardé "Friends With Benefits" de Will Gluck.

Ouais, j'ai écrit le titre original, parce qu'entre nous, "Sexe entre amis" c'est un peu de la merde (et c'est quoi ce nouveau délire des distributeurs français à mettre le mot "sexe" partout comme dans "Sexe Friends" alias "No Strings Attached" ou encore "(S)ex List"" alias "What's your number"). Parenthèse fermée. Dans Friends with Benefits, comme le nom le suggère, deux récents "amis" décident de coucher ensemble sans sentiments, comme on joue une partie de tennis. 


Lui, Dylan (incarné par, oui mesdemoiselles, Justiiiiin Timberlake) débarque fraîchement de Los Angeles à New York pour un job de directeur artistique au magazine GQ  (si j'ai bien compris parce qu'en fait j'ai regardé le film en VO SANS sous-titres -exploit intergalactique-, donc voilà, je sais pas si j'ai bien tout percuté, fin de me racontage de vie) et Elle, Jamie (jouée par la mégacool Mila Kunis), est une recruteuse (cf. 2 parenthèses plus haut) qui est chargé d'accueillir Dylan et de lui faire accepter ce fameux job. Tous deux célibataires depuis peu (l'ex de Dylan étant jouée par la pétillante Emma Stone, personnage principal du précédent film de Will Gluck, Easy A, une des meilleures teen comédies du Monde), ils se lient d'amitié, traînant ensemble comme deux vieux potes. C'est là que le sexe se pointe et que même dans les films, coucher avec son/sa meilleur(e) ami(e) ça ne se fait pas sans conséquences. 


Alors oui, le sujet est facile, a déjà été traité (voir "No Strings Attached"), on sait comment ça va se finir, mais là où Will Gluck se démarque, c'est par l'humour et le retournement des clichés. Tout comme il l'avait fait avec Easy A, ses personnages incarnent cette nouvelle génération, complètement cynique, qui porte un regard critique sur ce qui l'entoure tout en restant dans un état d'esprit positif. Il dépeint une jeunesse dynamique, porteuse d'espoir. Quand je regarde des personnages comme Jamie ou Olive, je me dis que quelque fois, je devrais un peu oublier ma timidité, et foncer, m'en foutre des gens, faire éclater ma joie de vivre et ne pas réserver mon  humour noir et sarcastique à mon entourage. 

12 nov. 2011

Live Report - The Kills @ l'Olympia, 12/11/11

Samedi dernier, j'ai eu la chance d'aller au concert des Kills à l'Olympia. Le concert était complet depuis longtemps, mais une amie a pu choper des places une semaine avant et m'a proposée de l'accompagner. Comment dire non ?


Le concert a commencé à 20 heures (on s'est pointée à 18h devant la salle). Il faut savoir que les fans des Kills sont des gens ultra cool. Il y'avait peut être 30 personnes devant nous et lorsque les portes se sont ouvertes, on était peut être une centaine à attendre dans le froid. Tous assis par terre bien sagement. C'était mon premier Olympia (une belle salle, pas si petite que ça, finalement) et je crois qu'il restera gravé pour un petit moment :)

La première était un désastre, un groupe californien qui n'a pas pris la peine de donner son nom et, entre nous, c'est pas plus mal. Vers 21h15, les Kills entrent sur scène. Le public est déjà en délire. La salle est achi-bondée, surexcitée mais toujours dans une très bonne ambiance. Alison porte un slim noir, des boots compensées et une blouse léopard, à l'image du mur tacheté qui s'est dressé un peu avant l'entrée du duo américain, et les cheveux partiellement roses... Et j'ai à peine le temps de me rendre compte que oui, Jamie Hince & Alison Mosshart sont sur scène qu'ils se mettent à jouer. Alison a une énergie de malade, elle est complètement wild, elle danse, bouge, va vers le public, Jamie joue avec sa guitare, dans le sens premier du verbe. Il s'amuse, la fait balancer, viens vers nous. Et même si les deux musiciens sont complètement dans le lâcher-prise, qu'ils vivent leur musique ; le show est d'une qualité exceptionnel, mêlant le contrôle professionnel et la folie rock'n'roll. La mise en scène est parfaite, avec des jeux de couleurs, de lumière, des percussionnistes aux visages masqués, des choristes etc. La complicité entre Jamie Hince & Alison Mosshart est évidente, ils fusionnent, rayonnent, existent autant l'un que l'autre sur la scène. 
Le show mêlait des titres du nouvel album Blood Pressures (comme le génialissime Future Starts Slow , le doux et intime Baby Says ("this one is for Kate"), Satellite ou encore DNA ) et des morceaux déjà cultes du groupe (URA Fever - Last Day of Magic - Fuck the people - Black Balloon). Le public était survolté, le sol tremblait littéralement. Le groupe nous quitte après un rappel convivial (Jamie a ramené sa bouteille et son verre de vin sur scène), où il interprète Sour Cherry, entre autre, et fini avec, en toute logique, The Last Goodbye, une belle ballade qui permet à Alison d'affirmer tout son potentiel d'interprétation et de sensibilité. 
Les Kills vivent leur musique sur scène, nous transmette leur passion, leur rage, leur énergie, et le public le leur rend bien. 


photo : de moi. J'étais au 1er rang pendant le concert, mais un peu trop sur la gauche, donc j'ai surtout de belles photos de Jamie Hince mais je n'ai pas réussi à avoir les 2 ensemble -_- Alison était tout le temps sur la droite de la scène (foutu micro à fil !). Pour en voir des cool : c'est ici !

3 nov. 2011

Live Report : VADEL (2/11/11) @ Réservoir



Hier avait lieu les demi-finales du tremplin "Génération Réservoir", au Réservoir donc, un bar, resto, club, dans le 11ème arrondissement qui permet à des groupes de se produire sur la petite scène du lieu. VADEL y était en compétition avec deux groupes. Bonne nouvelle à l'arrivée : Papa VADEL se pointe et nous annonce que les deux autres groupes se sont désistés. C'est louche mais peut importe, VADEL est donc sélectionné pour la finale entre les quatre groupes qui se tiendra à l'Olympia s'il vous plait. On nous a déjà offert nos places. 

Le concert commence sur les coups de 21 heures avec la chanson très funky "Demain je meurs". Même si la salle est pratiquement vide (où sont passées les 300 personnes qui avaient répondu favorablement à l'invitation de l'évènement sur Facebook ?!), le ton est déjà lancé, et l'énergie est bien là. Comme toujours. La nouvelle formation du groupe (plus qu'une seule guitare au lieu de deux) marche bien. Le son est propre et sauvage à la fois. Le chanteur, Adam, mène son groupe avec une énergie incroyable et la symbiose entre les quatre musiciens est bien présente (de gauche à droite :  Dani Vadel à la basse, Loic Martin aux percussions, Adam Vadel au chant et à la guitare et Ugo Stradella à la batterie). 


VADEL va jouer pendant presque une heure et demi ses compositions habituelles que je commence à bien connaître et surtout à apprécier de plus en plus au bout de mon troisième concert : "Je tiens la route", la magnifique ballade "Drama Queen", "Laisse Aller"... Le groupe joue aussi de nouvelles compositions comme la très très efficace "Sex Dream", une chanson en français, malgré les apparences. Quelques reprises viennent compléter le set, telles que "Hit The Road Jack" ou encore"I Love Rock'n'Roll" en rappel.   


VADEL est un de ces groupes à suivre, qui vit sa passion de la musique mais qui sait aussi rester simple. Les "après-concert" sont toujours un moment de convivialité entre les musiciens et son public (hier, on a eu le droit à pleiiin de gâteaux héhé). J'attends la suite avec impatience.
RDV à l'Olympia ! 


Crédits photos : Facebook du groupe (j'avais pas d'appareil photo potable) et n'hésitez pas à aller faire un tour sur leur site internet  ici, il y a quelques morceaux (entiers ou des extraits) disponibles en écoute en ligne.

28 oct. 2011

Commentaires sur l'article précédent.

Je ne l'ai pas relu en entier. Parce qu'avec ce qui s'est passé il y a moins de deux heures, je crois que je me serai à nouveau mise à pleurer. Et j'en ai un peu marre. 

Il est vrai que j'ai une bonne étoile, et je continuerai à le croire, même après ce qui vient de se passer. Il est vrai aussi que je suis le genre de fille qui a une malchance plutôt persistante. Et cette malchance ne m'a pas fait défaut aujourd'hui : un jeune homme m'a appelée et a eu la tâche ingrate de m'annoncer qu'il y avait eu une erreur dans les résultats du concours. Sur le coup, j'ai trouvé cela bizarre qu'ils aient envoyé seulement un mail de "vous êtes sélectionnée" ou "vous êtes pas sélectionnée" (en gros), sans listing, sans noms de personnes. Mais ma joie était telle que mon attention s'est portée très vite ailleurs... sur tous les messages de félicitations que j'avais reçus. J'étais tellement heureuse. D'avoir été choisie. D'avoir convaincue. Qu'on m'ai donnée une chance d'atteindre mon but. Parce que je savais que sans cette prépa, il allait être difficile de m'organiser, de me motiver, de m'entraîner aux concours de journalisme. J'avais besoin de ces cours et on me les a offert. Je veux tout rapidement, je veux apprendre, je ne veux plus étudier des bouquins, je ne veux plus faire de commentaires, je veux du concret, du vrai, du Journalisme. J'ai crié ma joie sur tous les toits, j'ai dit à quel point j'étais fière de moi, à quel point j'étais heureuse. "Ah et ce journaliste du Monde Diplomatique qui a dit que mon article était bien" "Ah et ceci, Ah et cela !"... Alors quand on t'appelle, et qu'on te dit que non, en fait, tu n'es pas prise et que surtout, tu ne l'as jamais été... Ascenseur émotif. 
Pas assez de maturité dans le projet professionnel. Mais qu'est-ce que ça veut dire ça ? On a tous le même projet professionnel, le même rêve. Il faudrait faire un stage. Mais ce dont j'ai besoin pour l'instant c'est pas d'un stage c'est qu'on m'AIDE à l'entraînement des épreuves aux concours. y'a pas de stage pour les épreuves, putain. Je me sens (pardon du terme employé) tellement conne. Comment suis-je censée dire aux gens maintenant que non, je ne suis pas assez bien ?
Si hier j'avais reçu le mail de "vous n'êtes pas sélectionnée", j'aurai certes, été déçue, mais j'aurai pris sur moi, et j'aurai accepté. En revanche, on te donne quelque chose de précieux que tu as désiré très fort et on te l'enlèves ensuite aussi sec... ça donne une pauvre meuf qui pleure 25 mn dans le métro. 
C'est ça qui me fout le plus la rage, c'est ça qui me tue. 

J'ai pu rêver pendant presque 30 heures avant qu'on me relâche dans ma misère et dans ma solitude. Et maintenant, j'ai un commentaire littéraire à finir. 


Merci la (mal)chance aux concours. 


(photo : c'est pas moi mais ça pourrait)

27 oct. 2011

J'ai une bonne étoile.

J'ai toujours cru à ma bonne étoile. Loin de penser à une intervention divine, je crois en les "bonnes ondes" et les "mauvaises ondes". Voyez cela comme de la magie, car on fond, je suis un peu sorcière. Et vous pouvez sourire, mais je pourrai vous en raconter des biens belles qui vous prouveraient qu'il y a quelque chose de mystique chez moi. 
Cette dernière semaine a été marquée par des évènements importants pour moi (dont j'ai déjà parlés dans l'article précédent). J'ai d'abord passé un entretien samedi dernier pour intégrer une prépa aux concours de journalisme. Le jury était composé de 3 journalistes professionnels. L'entretien se basait sur nos motivations et sur un article écrit antérieurement. Bien que ma légendaire timidité fut bien présente, j'ai tout de même pu montrer au jury mon extrême motivation. Et je viens d'avoir la réponse : je suis prise ! Et ça fait tellement du bien  d'être celle qui réussit, celle en qui on croit, à qui on donne une chance énorme. Et surtout, de la part de professionnels, ça prend tout son sens. Je sais maintenant que j'ai vraiment ma place dans le monde du journalisme...
Deuxième évènement : mon (2ème) examen au permis de conduire lundi. La première fois, je n'avais rien à dit à personne (hormis mes parents) parce qu'au fond, je savais que je n'étais pas prête et que mes chances de le rater étaient élevées. Pour cette deuxième fois, je l'ai dit à toute personne croisant mon chemin. De ce fait, avant de passer mon examen, j'ai eu plein de petits messages d'encouragements. Mon moral était au plus haut. J'ai assuré. 27 points.

Alors, si bonne étoile il y a, reste encore un petit peu avec moi... 

26 oct. 2011

Les chansons du jour

Musicalement, je fonctionne par "période". Je peux écouter aussi bien pendant 2 jours du Britney Spears que les Clash pendant 3 semaines. Et même s'il est vrai que j'ai mes "essentiels" que je résumerai à Jeff Buckley, Bob Dylan et Oasis, que j'écoute depuis un bon bout de temps maintenant, j'ai des jours où je n'écoute que les mêmes chansons, pour m'en imprégner totalement. Sans forcement m'en lasser, je les laisse tomber quelques semaines, quelques mois, quelques années pour y revenir de la même manière, comme une obsession.

Une de mes amies a dit que j'étais sa meilleure playlist sur Facebook. Car, quand une chanson m'obsède (c'est-à-dire lorsque j'abuse du bouton repeat trop de fois dans la même journée), je partage cette chanson sur mon "Wall". Cette remarque m'a donnée l'idée de créer une petite rubrique "La Chanson du Jour". 
Vous en avez manqué déjà des bonnes, comme "Hey Hey My My" de Neil Young, "Blue Jeans" de Lana Del Rey. Mais aujourd'hui, je ne vais pas parler de la sensation du moment, parce que tous les blogs le font, et comme je n'ai pas réussi à avoir de place pour son unique concert parisien le 7 novembre au Nouveau Casino, je ne saurai pas quoi dire de plus que tout ce que l'on peut déjà trouver sur le net.

Aujourd'hui, les chansons que j'écoute en boucle sont de la chanteuse canadienne Alexz Johnson

La première, Trip Around The World me donne envie de danser et de sautiller partout. Elle m'a mise de bonne humeur pour aller à un entretien samedi et à l'examen de mon permis de conduire (le 2ème) lundi. 


La deuxième, Lost That War, est un duo avec un des musiciens d'Alexz Johnson, Jimmy Robbins et est d'une beauté remarquable. L'instrumental, la mélodie, les paroles. Alexz Johnson m'impression, par ses talents de compositrice et d'auteure, mais aussi et surtout par sa maîtrise vocale. Un exemple à suivre. 



14 oct. 2011

Blue Valentine, de Derek Cianfrance



A la manière d'un documentaire, Derek Cianfrance filme ses personnages au plus près, comme pour dévoiler leur vérité, capter des instants de vie les plus intimes. Le naturel des deux acteurs principaux, Ryan Gosling et Michelle Williams en est presque troublant. Le spectateur est comme invité dans la vie quotidienne de ce couple, et assiste, impuissant, à sa destruction. Lui, mec tatoué, musclé, papa attentionné et mari romantique ne vit que pour sa famille. Elle, a l'allure de chef de famille, travaille dans un hôpital, et souhaite voir sa carrière évoluer. La caméra de Derek Cianfrance ne prend pas partie, elle nous montre seulement comment, grâce à de nombreux flashback, deux jeunes gens sont tombés amoureux, puis, à cause de l'écoulement du temps, en est venu à s'éloigner, à se détruire.


La Bande Originale souligne les caractéristiques de ce film : épurée, entre moments acoustiques et électriques. Ryan Gosling y pousse même la chansonnette (ici), dans une chanson intitulée You always hurt the one you love
Tout est dit.

4 oct. 2011

Compte rendu du concert de Sarah Manesse, le 30 Septembre au Truskel


Le Truskel est un petit pub à la déco plutôt musicale à en juger par les affiches encadrées des groupes qui sont venus jouer là bas : Franz Ferdinand, les Strokes, pour ne citer qu'eux. Toute de vert vêtu, l'ambiance est plutôt conviviale et la minuscule salle où se situe la scène est remplie. Les gens s'entassent. Je ne vois rien mais j'entends. Sarah Manesse a commencé son set (je suis arrivée avec une bonne heure de retard). Mon pote David - qui dépassent la populace d'au moins deux têtes - me dit qu'elle porte une chemise dorée. "Cool". Je ne connais pas le nom de la chanson mais la voix de Sarah Manesse me transporte à la seconde même où je l'entends. Une voix douce mais puissante, parfaitement maîtrisée. Cette ancienne candidate de l'émission X Factor nous montre qu'elle peut assurer avec pour seul accompagnement sa guitare. Enfin ses guitares : une acoustique et une électrique. Et, il faut le dire, le son électrique lui va comme un gant. Parce qu'en plus d'avoir la voix, Sarah Manesse a la rage, le feu ardent qui brûle au fond d'elle. Elle chante avec ses tripes, le regard concentré, passionné. Et dès qu'un morceau se termine elle redevient cette jeune femme ultra généreuse qui accepte d'interpréter un dernier morceau même après avoir tout donné sur Rid of Me de P.J Harvey. Les compositions sont simples, encore un peu bancales, mais joliment écrites. On sent qu'elle y a mis du coeur. Le set se termine (après insistance du public) sur Cry Baby de Janis Joplin à la guitare acoustique. Sarah Manesse s'attaque à une grande mais lui fait honneur. 


crédit photos : moi :) (j'ai réussi à me faufiler au 2ème rang. Et je remercie ML pour son appareil photo de la mort qui tue !!!).

2 oct. 2011

The Lying Game

The Lying Game est une nouvelle série (encore inédite en France) diffusée sur la chaîne ABC Family et créée par Sarah Shepard, la maman de Pretty Little Liars



La série repose sur les frêles épaules de l'actrice Alexandra Chando (inconnue au bataillon), qui interprète Emma et Sutton, deux soeurs jumelles séparées à la naissance et qui ne connaissent pas l'existence de l'autre. 

Emma vit à Las Vegas, dans une famille d'accueil, qui rassemble tous les clichés de la "famille" pourrie : une mère qui n'est intéressée que par l'argent, un "frère adoptif" un peu trop collant et pervers sur les bords. Quant à Sutton, elle a été adoptée par les Mercer, une riche famille qui vit en Arizona. 


Un jour, par je ne sais quel miracle (et on s'en fout), Sutton découvre qu'elle a une soeur jumelle et la contacte. Les deux jeunes filles entretiennent alors une correspondance régulière (mais secrète) via internet, comparant leurs vies, mais cherchant surtout des réponses : pourquoi ont-elles été séparées ? Qui est leur mère ? Sutton, qui est ultra-débrouillarde, arrive à localiser une femme : elle se trouve à Los Angeles. Emma, qui ne peut plus supporter son pervers de frère, décide de s'enfuir de Vegas. Le timing est parfait : Sutton ira à LA pour essayer de localiser leur mère et pour ne pas éveiller les soupçons de ses parents, Emma prendra la place de Sutton. On assiste alors au choc culturel d'Emma, débarquant dans une immense maison, avec une véritable famille et des gens qu'elle peut enfin appeler "papa" et "maman". 

On devine que tout ne va se passer comme prévu, que Sutton cache quelques secrets, et que la quête de la vérité ne sera pas si facile. 
Cette série parle de mon sujet de prédilection : les secrets de famille(s). Les Mercer, charmants au premier regard, pourraient détenir plus d'une réponse aux questions de leur fille...

Petit plus : le casting est juste super cool. Alexandra Chanto est parfaitement crédible dans le rôle des deux soeurs. On retrouve le charmant Blair Redfort (90210, Switched at Birth), Kristen Prout (hahahahaha. Non, je ne viens pas de faire cette blague NULLE) (Kyle XY) (je me trompe où elle a fait de la chirurgie esthétique ? - parenthèse commérage fermée) et Adrian Pasdar (Heroes), en parrain louche. 

Petit plus bis : la chanson du générique est juste une tuerie (Gun for a Tongue, de Butterfly Boucher) --> ECOUTEZ ICI

1 oct. 2011

Shame on me !

Oui, je n'écris pas. Et je m'en veux. Mais à vrai dire, les cours à la fac + le taf + la prépa aux concours me prennent beaucoup plus de temps que je ne le pensais. La troisième année est définitivement marquée par un putain de coup d'accélérateur et j'ai peu de temps pour moi. Et pourtant, j'ai une bonne dizaine d'articles en attente (des films, un bouquin, des albums, morceaux de musique etc.). Il faudrait vraiment que je prenne le temps de les écrire. ça va venir... 

Hier soir, j'ai pu assister au second concert parisien de Sarah Manesse. J'ai eu l'occasion de pouvoir prendre des photos avec un vrai appareil de la mort qui tue (comprendre un reflex numérique). J'attends d'avoir les dites photos (à défaut d'avoir l'appareil) pour poster l'article sur la performance de Sarah Manesse et de la présenter comme il se doit pour ceux et celles qui ne la connaissent pas. 

Je suis vraiment contente d'avoir eu cette occasion de manipuler un reflex. La première était cet été pendant mes vacances. Et je me rends compte que c'est vraiment quelque chose qui me plait. Pour le concert, c'était un peu frustrant : je suis arrivée au milieu du set, mais je ne sais pas par quel miracle j'ai réussi à me retrouver au 2ème rang (alors qu'il y avait quand même pas mal de monde, compte tenu de la surface de la salle - minuscule). C'était pas encore assez près et surtout, les personnes devant moi me bloquaient un peu... J'aurai aimé varier les angles, pouvoir prendre ses Doc en photo, la guitare, les détails de la scène. Mais je n'ai pas pu du tout, à cause de l'impossibilité de se déplacer. Ce fut tout de même une très bonne soirée. Je garde mes autres commentaires pour l'article compte-rendu ;)

Finalement, j'ai bien envie d'écrire. Comme quoi, il suffit de s'y mettre :)

15 sept. 2011

Je viens de terminer l'épisode-pilote de Nurse Jackie,

alors oui, la série existe depuis plus de 2 ans maintenant, mais si comme moi vous avez une télévision qui marche un coup sur mille et qui de toute façon n'est pas abonnée à Canal+ et bien vous êtes surement passés à côté de ce phénomène. Phénomène oui, parce que la série rencontre un joli succès outre-Atlantique, et a été reprogrammée pour une 4ème saison. Chouette. J'ai du retard mais je vais vite le corriger. 



Nurse Jackie, c'est un peu l'alter-ego de Dexter : on sait que ce qu'elle fait n'est pas toujours bien mais on l'adore quand même, parce qu'au fond, ça part d'une bonne intention. Alors oui, elle est accro au Vicodin, imite les signatures de ses patients, trompe son mari et jure à chacune de ses phrases, mais elle se soucie aussi des vies qui sont entre ses mains, ne supporte pas l'idée de perdre un patient, réconforte les familles qui ont perdu un être-cher, et est quand même une maman formidable. 

Alors que des séries comme Grey's Anatomy ou House se concentrent sur les médecins-héros et montrent les infirmières comme des personnes plutôt invisibles ou seulement là pour fantasmer et/ou sauter les médecins, Nurse Jackie suit le quotidien de ce maillon essentiel de la chaîne du sauvetage de vie, le tout sur un ton tellement cynique que j'en ai craché mes corn flakes (pardon pour l'image).  


"Allons-nous en donc, toi et moi, lorsque le soir et étendu contre le ciel comme un patient anesthésié sur une table." T.S Eliot, cours de littérature de seconde, soeur Jane de Chanteau. Quel génie. C'est elle qui m'a enseignée que les grands philanthropes sont aussi les grands misanthropes. Une nonne sacrément lucide. Tenez j'ai une histoire. Qu'est-ce qu'une infirmière qui souffre du dos ? Une chômeuse. 

7 sept. 2011

Putty Hill, de Matt Porterfield

J'attendais de voir ce film depuis plus d'un an et demi.
Je n'ai pas été déçue.
Après avoir parcouru les festivals de cinéma pendant plus d'un an, Putty Hill est enfin sorti en France aujourd'hui. Dans 2 cinémas parisiens à vrai dire. Et dans quelques autres dans le reste de la France. C'est peu. Trop peu même.

Putty Hill est un docu-fiction qui nous emmène à Baltimore, au sein d'une communauté qui vient de perdre un être-cher, Cory, mort d'une overdose d'héroïne semble-t-il. Ou de coke. Au lieu de porter son attention sur le jeune homme décédé et de nous transmettre son histoire, Matt Porterfield dirige sa caméra sur l'entourage de Cory et filme avec justesse et simplicité les proches de celui-ci. Sa voix résonne derrière la caméra, il pose toute une série de questions aux amis, frères, soeurs du jeune Cory, et fait ressortir de ces longues séquences des moments touchants d'une troublante sincérité. Le spectateur, comme convié, lui aussi, aux funérailles, assiste à ces quelques instants de vies. Ils n'ont pas la prétention d'être extra-ordinaires. Et c'est ce qui est beau dans ce film : la vie est montrée telle qu'elle est. Sans artifice.

3 sept. 2011

J'ai commencé à préparer mes concours,

et je suis déjà paniquée. Au bout de 2 jours.
Hier, j'ai acheté le Monde d'aujourd'hui (samedi 3 Septembre). J'ai bien mis 2h (voire 3) pour le lire en entier. Et je n'ai pas tout compris.
Au secours.

2 sept. 2011

Back in Town

Je suis de retour à Paris, avec beaucoup de choses à faire pour cette nouvelle année scolaire. J'ai vraiment l'intention de bosser la musique à fond avec BC. (On a déjà quelques morceaux de prêts) (enfin presque) (théoriquement) (ils sont écrits mais on sait pas les jouer) (haha).

Je vais reprendre ce blog plus sérieusement et le tourner vers un côté plus journalistique (je voulais re-créer un blog, mais finalement non, j'ai décidé de garder celui-ci, par flemme surtout, mais aussi parce que je ne veux pas créer un blog uniquement tourné sur la "critique" - je hais ce mot - de l'Art. J'ai aussi envie de continuer à écrire mes pensées, lorsque j'en ressens le besoin, et c'est ici que je pense le faire le mieux. Ce blog restera donc une illustration de mon esprit & de mon petit monde).
Je me prépare cette année aux concours de journalisme et je pense que la pratique de l'écriture, et du journalisme, même amateur, est primordiale dans la préparation de ces concours.
Cela me permettra de tenir un "Carnet de Route" de mes expériences artistiques, de mes avis concernant cette magnifique société dans laquelle on évolue.

Ce à quoi il faut s'attendre ?
  • Des comptes rendus de mes concerts (à venir prochainement, un concert de VADEL, le 9 Septembre au Scopitone. J'avais déjà parlé de ce groupe, mais j'aimerai vraiment le présenter comme il se doit),
  • Mes impressions sur des films que j'ai vus (je dois revoir Sucker Punch avant d'en parler). Sortis récemment ou non,
  • Mes impressions sur des livres que j'ai lu (Sachant que je ne sais pas si j'aurai vraiment le temps de lire beaucoup de livres choisis par moi avec la montagne de bouquins qu'il semble que je vais avoir à lire et relire et relire et étudier, qui plus est, pour la fac) (et en plus, budget étudiant oblige, je ne peux pas acheter tous les livres qui me plaisent donc je dois prier pour les trouver à la BU),
  • Etant une fan de séries tv (américaines, principalement), je ferai sûrement des "articles" sur les nouveautés - ou pas - du genre.
  • Des découvertes musicales/photographiques/inutiles croisées au grès de mes vagabondages dans le monde de l'Internet.

    Tout cela est tourné vers la Culture, car c'est tout simplement ce qui me plait, ce dont j'ai envie de parler, d'étudier... Je ne pense pas non plus parler de films/musiques/bouquins qui ne m'ont pas plu. Je ne suis pas là pour critiquer et descendre les oeuvres. J'ai seulement envie de parler de ce que j'aime et d'éviter de perdre mon temps.
Sur ce, bonne rentrée à tous.

27 juil. 2011

BALTIMORE COFFEE.

Résumé des derniers mois :
- Chanteuse pour Wizunt, groupe de métal. Durée du job : 2 mois. Groupe : dead. Cause : une fille.
- Création de Baltimore Coffee. Duo. Ecriture des morceaux : en cours.
- Week-end à Tours. Révélation(s). Black-Out.
- L2 validée. L3 i'm coming.
- Permis de conduire : raté (mai). Conduite supervisée en attendant d'avoir de l'argent !!!
- Concerts. Concerts. Concerts. Concerts. Dont, ce super groupe de petits parisiens (VADEL), Prince (au Stade de France. Gratos, thanks to VADEL, justement), Naomi Greene (big big big Coup de Coeur), Sarah Manesse (oui oui, de X-Factor), The Pretty Reckless, encore et toujours pour la 3ème fois ♥ etc.
- Harry Potter. C'est fini. I am not a child anymore.
- Amy Winehouse est morte. La veille, je me demandais où elle en était niveau musique / guérison de sa vie. Le Club 27 s'agrandit, s'agrandit...
En cours :
- Job d'été à Carrefour (5 semaines).
A venir :
- VACANCES. Île Oléron.
- Compo.
- Concerts (de BC ??).
- Rentrée.

13 mars 2011

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee

Un classique de la littérature américaine, presque naturaliste, tellement il est gorgé de détails. Harper Lee nous offre une peinture des années 30 à travers le regard d'une petite fille, entre innocence, humour et nostalgie.

J'avais vu le film en 2nd et j'avais adoré. J'ai enfin pris le temps de lire le livre,

2 mars 2011

La traversée de l'été, Truman Capote

Premier roman de Monsieur Capote, pourtant publié en 2005. Un livre tout simplement magnifiquement bien écrit, subtile, drôle, émouvant, fracassant (et ça pourrait continuer encore longtemps)...

Point + : le livre entier.

Point - : il s'arrête après 210 pages.

Février,

Le mois de Février fut le mois des Retrouvailles.
Celles où l'on voit que le temps a passé : les souvenirs sont minces, il faut réfléchir, creuser dans sa mémoire. J'ai revu des images que je pensais avoir oubliées, j'ai ressenti des émotions qui m'avaient échappée durant toutes ses années. Au fur et à mesure. Cela m'a permis de rattraper certains évènements et de constater que j'étais vraiment guérie :)
Celles inespérées, enterrées, oubliées. Là aussi, le temps a fait un joli travail de destruction. J'ai revu ma "meilleure amie" de primaire. Celle avec qui il a été difficile de se séparer, celle que j'aimais comme une soeur, une indispensable. Le temps nous avait séparées. J'avais tirer un trait sur cette amitié, j'avais oublié... ! Enfin ! Je ne souffrais même plus de voir à quel point j'avais été inutile dans sa vie. Avant, je m'en voulais de ne pas avoir été là, je m'en voulais de ne pas comprendre, de ne pas l'aider, savoir... Et finalement, je crois qu'avoir été tenue à l'écart de toutes ces choses a fait que l'image de cette meilleure amie est restée intact, la petite fille de 11 ans. J'ai revu une jeune femme de 19 ans, et je n'ai pas retrouvé ce que j'avais quitté. Mais qu'importe, je ne m'attendais à rien. Et je suis étonnée de voir comment cet après-midi là s'est passé. J'ai constaté que oui, des liens restent, nous ne sommes pas étrangers, mais nous ne sommes plus proches. Il n'y a plus rien à partager que les souvenirs du passé, et finalement, c'était bien, le temps de quelques heures, de reparler de cette période, sans vraiment de nostalgie. Toute la tristesse que j'ai pu ressentir il y a quelques années est partie. Damn it ! Je crois que j'ai grandi. Je ne sais pas s'il y aura à l'avenir d'autres journée comme celle-ci, il semblerait que oui.
Et puis il y a celles qui bizarrement, malgré cet éternel foutu temps, n'ont en rien été entachés (est-ce que cette phrase a un sens ?!). Il y a des personnes qu'on a beau ne pas avoir vues depuis plusieurs années et lorsqu'on les retrouve, c'est comme si on s'était quitté la veille. Et je crois que c'est ça le plus Magique.
Photo : Sally Mann, Candy Cigarette
(et je constate à quel point il a quand même été difficile pour moi de trouver les mots pour exprimer ce que j'ai ressenti)

19 févr. 2011

Les yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol

Mon commentaire sera (très) bref : chiant.

Point + : La première de couverture.

Point - : Les six-cent cinquante-et-une autres pages.

Honnêtement, je pourrai passer DES HEURES à parler de la médiocrité de ce bouquin. Je comprends tout à fait comment & pourquoi il a pu plaire à des milliers de gens, mais le lire (et surtout le FINIR) a été pour moi une énorme perte de temps. J'avais tellement honte dans le métro d'avoir ce truc à la main. Clichés sur clichés, mal écrit, banal, idiot, niais, traîne en longueur (600 pages qu'on pourrait résumé en 60) etc. Certains passages sont drôles tellement ils sont inutiles et ennuyeux (cf. la scène du petit déjeuné je sais plus où).

J'ai aussi été ravie d'apprendre que cette magnifique oeuvre allait être adaptée au cinéma. Quelle joie !

Un seul conseil : Ne vous faites pas avoir par le titre accrocheur, NE LISEZ PAS CE LIVRE !!! (et les suites).

ok j'ai dit que mon commentaire serait bref, mais je suis tellement révolté de voir que ce genre de littérature ait tant de succès !

17 févr. 2011

C'est fou comme la perception du temps peut être si différente. Je crois que les 15 stations de métro qui me séparaient du moment fort de ma journée ne furent jamais aussi longues et ennuyantes qu'aujourd'hui. C'est pas faute d'avoir essayé de les occuper : écouteurs & musiques cool dans les oreilles auraient dû combler ce temps. Que nenni ! (J'aime bien cette expression en ce moment :D ) Ajouté à cela un stress incontrôlable, Welcome to My Life !

16 févr. 2011

Je ne peux pas m'arrêter de sourire...

ça chante dans ma tête, j'ai des petites larmes qui se retiennent dans mes yeux, et pourtant, je suis si heureuse. Là, tout de suite, mes sensations de fatigue perpétuelles n'existent plus. Pas en cet instant. Je crois que je pourrai rester comme cela, toute la nuit, pour réaliser. Et pourtant, j'ai tellement peur de le dire à voix-haute, de le raconter, même de l'écrire, parce que j'ai cette superstition idiote (et pourtant véridique) que lorsqu'on annonce quelque chose avant que cela ne se produise, ce quelque chose tombe souvent à l'eau...
Il est minuit vingt. On est mercredi donc. Une journée à demi chargée. Entre les cours universitaires le matin et le cours de conduite l'après-midi (Maman !)...
Jeudi sera un autre jour. J'ai peur. Un peu. Mais j'espère tellement.
Aujourd'hui, pour le cours de Lecture de la Poésie, nous devions rendre un sonnet, sur le thème du Regret, à la manière de ce cher Du Bellay (un mec qui se lamente tout le temps sur des trucs pas si graves, d'où son recueil des Regrets). Tâche plutôt difficile, compte tenu de mon avis sur la vie, et sur le fait que je me trouve bien trop jeune pour avoir des regrets et que de toute façon, je ne vois pas trop l'utilité de se plaindre sans arrêt. Comme moyen de se gâcher la vie, il n'y a pas mieux. Bon, si lecteur(s) de ce blog il y a, vous trouverez sûrement des contres exemples à ce que je viens de dire, puisqu'en général, quand j'écris, c'est que ça ne va pas fort, et donc que je me lamente sur mes malheurs et cie. Bref, il y a quand même le Grand Regret de ma vie qui, même s'il est plus ou moins guéri depuis quelques années maintenant, m'hantera toujours un peu. Parce que cela fait entièrement parti de moi.
Mais sur le coup de ce devoir, je n'ai pas pensé UNE SEULE PETITE SECONDE à ce grand malheur (à croire que finalement je suis encore plus guérie que je ne le pensais !). J'ai donc écrit un sonnet, enfin plutôt essayé, sur le thème de l'enfance, bien sûr (autre grande Tragédie de la/ma vie : celle de grandir & de devenir adulte), et sur le Temps qui a souvent de lourdes conséquences sur les liens qui nous unissent/aient avec d'autres personnes : (je ne suis pas poète)

Des souvenirs reviennent de ma tendre enfance,

La cour d'école, les rires, les pleurs résonnent

Comme une mélodie que les anges fredonnent,

Bercés par la nostalgie de l'insignifiance.

Il y avait une magie dans cette alliance,

Un lien si fort, si vrai unissait ces personnes,

Une puissance, un grand pouvoir les faisait lionnes,

Leur permettait de vivre dans une confiance.

Maintenant je me sens vide au fond de mon cœur,

Mes réminiscences ont un goût de liqueur,

J'ai le regard ailleurs, sans envie de partage.

Toi qui est la cause de mes nombreux soucis,

Mon esprit est pris dans un immense naufrage,

Qu'attends-tu pour que mes pensées soient adoucies ?

Je fini cet article vague sur ce poème. La suite, jeudi (ou pas).

P.S : pardon pour cette mise en page merdique, mais je comprends plus rien à Blogger.

14 févr. 2011

Moins que Zéro, Bret Easton Ellis

Ou le récit d'un ni ado ni adulte qui se cherche et qui ne se trouve pas.

Point + : Bret Easton Ellis nous met en face de notre existence vide de sens

Point - : comme le point + mais c'est juste histoire de dire quelque chose. Parce que j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre (2 superlatifs, attention!), malgré les répétitions, les dialogues parfois complètement vides de sens, les scènes où il ne se passe strictement rien, parce que tout cela sert à l'histoire ou plutôt à la réflexion de Bret Easton Ellis.

Une suite est sortie l'année dernière, Suites Impériales, je note le titre dans ma petite tête, histoire de lire le bouquin un jour (si j'ai le temps).

4 févr. 2011

Le Roi s'amuse, Victor Hugo

Hugo était un visionnaire, vous remplacez François 1er par un nom de famille qui commence en Sark et fini en Ozy (et pas Osbourne), les courtisans par des ministres et vous obtenez notre situation actuelle.

Point + : c'est une comédie

Point - : c'est une tragédie

photo : acteurs de la mise en scène de François Rancillac, également vue.

24 janv. 2011

Les Chaises, Ionesco

Montrer la vieillesse, la sénilité, la folie et l'Amour, tout ça en une Œuvre. Monsieur Ionesco, je vous respecte (et ça pas parce que vous avez habité dans mon village).

Point + : Vous verrez à quoi vous ressemblerez dans quelques années

Point - : Vous verrez à quoi vous ressemblerez dans quelques années

Photo de la mise en scène de Luc Bondy - que je suis allée voir.

20 janv. 2011

Micromégas, Voltaire

Voltaire était un homme sage qui voyait beaucoup de choses qui sont toujours valables aujourd'hui.

Point + : l'aspect philosophique de l'œuvre

Point - : honnêtement, je n'en vois aucun

(l'illustrastion, c'est pour faire genre)

Lecture

Petite "rubrique" sur mes lectures de mon challenge ABC (lire 26 livres en 1an en choisissant les bouquins suivant le nom de l'auteur : un par lettre de l'alphabet).
Je ne me place pas du tout en critique littéraire, mais en tant que lectrice lambda qui a un avis critique sur les choses.
Comme on est sur Internet, je m'efforcerai d'être (très) rapide dans mes propos, qui se limiteront donc à une petite phrase sur l'oeuvre lue, à ses points forts & ses points faibles.
Pour terminer, j'ai déjà lu plusieurs livres (puisque j'ai commencé mon challenge début Septembre), mais je posterai au fur & à mesure mes petits avis. :)
See ya'

18 janv. 2011

All I wanna Do

J'aime bien les jeux idiots (ça passe le temps - et ça m'a permis de redécouvrir des musiques cachées au fin fond de mon PC) :

1. Mets ton mp3 (ou la playlist complète de ton ordi) en ''lecture aléatoire".

2. Pour chaque question, appuies sur la touche ''suivante'' pour avoir la réponse par ton mp3.

3. Écris le titre de la chanson qui apparaît (peu importe ce que c'est).

SI QUELQU'UN TE DEMANDE COMMENT TU VAS, QUE LUI RÉPONDS-TU ?

♫ Je ne sais pas - Joyce Jonathan

COMMENT TE DÉCRIRAIS-TU ?

♫ Sweet emotion - Aerosmith

QU'AIMES-TU CHEZ UN GARÇON/UNE FILLE ?

♫ A horse with no name - America

COMMENT TE SENS-TU AUJOURD'HUI ?

♫ Heart Lies - Brooklyn

QUEL EST TON BUT DANS LA VIE ?

♫ Obession - Sky Ferreira

QUELLE EST TA DEVISE ?

♫ Stop crying your heart out - Oasis

QU'EST-CE QUE TES AMIS PENSENT DE TOI ?

♫ Beat it -Michael Jakson

QU’EST-CE QUE TES PARENTS PENSENT DE TOI ?

♫ One - Sky Ferreira

À QUOI PENSES-TU SOUVENT ?

♫ Single Ladies - Beyonce

QUE PENSES-TU DE TON/TA MEILLEUR(E) AMI(E) ?

♫ You see me crying -Aerosmith

QUELLE EST L'HISTOIRE DE TA VIE ?

♫ Runaway - Pink

QUE VAS-TU FAIRE PLUS TARD ?

♫ Mama who bore me - Spring Awakening

LORSQUE TU VOIS QUELQU'UN QUI TE PLAIT, À QUOI PENSES-TU ?

♫ Mad world - Gary Jules

SUR QUOI DANSERAS-TU À TON MARIAGE ?

♫ Relator - Scarlett Johansson & Pete Yorn

QUE VAS T-ON JOUER A TON ENTERREMENT ?

♫ I've been losing you too long - Otis Redding

QUEL EST TON PASSE TEMPS PRÉFÉRÉ ?

♫ Dream brother - Jeff Buckley

QUEL EST TA PLUS GRANDE PEUR ?

♫ Imagine one day - Grace

QUEL EST TON PLUS GRAND SECRET ?

♫ Where did our love go ? - The Supremes

QU'ES-TU EN TRAIN DE FAIRE ?

♫ The good kind - The Wreckers

QUE PENSES- TU DE TES AMIS ?

♫ URA fever - The Kills

QUEL TITRE VAS-TU METTRE À CET ARTICLE ?

♫ All I wanna do - Sheryl Crow

P.S : j'ai essayé de tricher le moins possible mais le fait est que y'a des musiques, je me demande vraiment comment elles sont arrivées sur mon PC !

1 janv. 2011

Prévisions pour 2011

(ce ne sont pas des résolutions) : permis, L2, Musique, Tours, Rennes, MILAAAAAAAAAAN !!, Londres (?). Déjà ça, on verra ensuite :).