19 févr. 2011

Les yeux jaunes des crocodiles, Katherine Pancol

Mon commentaire sera (très) bref : chiant.

Point + : La première de couverture.

Point - : Les six-cent cinquante-et-une autres pages.

Honnêtement, je pourrai passer DES HEURES à parler de la médiocrité de ce bouquin. Je comprends tout à fait comment & pourquoi il a pu plaire à des milliers de gens, mais le lire (et surtout le FINIR) a été pour moi une énorme perte de temps. J'avais tellement honte dans le métro d'avoir ce truc à la main. Clichés sur clichés, mal écrit, banal, idiot, niais, traîne en longueur (600 pages qu'on pourrait résumé en 60) etc. Certains passages sont drôles tellement ils sont inutiles et ennuyeux (cf. la scène du petit déjeuné je sais plus où).

J'ai aussi été ravie d'apprendre que cette magnifique oeuvre allait être adaptée au cinéma. Quelle joie !

Un seul conseil : Ne vous faites pas avoir par le titre accrocheur, NE LISEZ PAS CE LIVRE !!! (et les suites).

ok j'ai dit que mon commentaire serait bref, mais je suis tellement révolté de voir que ce genre de littérature ait tant de succès !

17 févr. 2011

C'est fou comme la perception du temps peut être si différente. Je crois que les 15 stations de métro qui me séparaient du moment fort de ma journée ne furent jamais aussi longues et ennuyantes qu'aujourd'hui. C'est pas faute d'avoir essayé de les occuper : écouteurs & musiques cool dans les oreilles auraient dû combler ce temps. Que nenni ! (J'aime bien cette expression en ce moment :D ) Ajouté à cela un stress incontrôlable, Welcome to My Life !

16 févr. 2011

Je ne peux pas m'arrêter de sourire...

ça chante dans ma tête, j'ai des petites larmes qui se retiennent dans mes yeux, et pourtant, je suis si heureuse. Là, tout de suite, mes sensations de fatigue perpétuelles n'existent plus. Pas en cet instant. Je crois que je pourrai rester comme cela, toute la nuit, pour réaliser. Et pourtant, j'ai tellement peur de le dire à voix-haute, de le raconter, même de l'écrire, parce que j'ai cette superstition idiote (et pourtant véridique) que lorsqu'on annonce quelque chose avant que cela ne se produise, ce quelque chose tombe souvent à l'eau...
Il est minuit vingt. On est mercredi donc. Une journée à demi chargée. Entre les cours universitaires le matin et le cours de conduite l'après-midi (Maman !)...
Jeudi sera un autre jour. J'ai peur. Un peu. Mais j'espère tellement.
Aujourd'hui, pour le cours de Lecture de la Poésie, nous devions rendre un sonnet, sur le thème du Regret, à la manière de ce cher Du Bellay (un mec qui se lamente tout le temps sur des trucs pas si graves, d'où son recueil des Regrets). Tâche plutôt difficile, compte tenu de mon avis sur la vie, et sur le fait que je me trouve bien trop jeune pour avoir des regrets et que de toute façon, je ne vois pas trop l'utilité de se plaindre sans arrêt. Comme moyen de se gâcher la vie, il n'y a pas mieux. Bon, si lecteur(s) de ce blog il y a, vous trouverez sûrement des contres exemples à ce que je viens de dire, puisqu'en général, quand j'écris, c'est que ça ne va pas fort, et donc que je me lamente sur mes malheurs et cie. Bref, il y a quand même le Grand Regret de ma vie qui, même s'il est plus ou moins guéri depuis quelques années maintenant, m'hantera toujours un peu. Parce que cela fait entièrement parti de moi.
Mais sur le coup de ce devoir, je n'ai pas pensé UNE SEULE PETITE SECONDE à ce grand malheur (à croire que finalement je suis encore plus guérie que je ne le pensais !). J'ai donc écrit un sonnet, enfin plutôt essayé, sur le thème de l'enfance, bien sûr (autre grande Tragédie de la/ma vie : celle de grandir & de devenir adulte), et sur le Temps qui a souvent de lourdes conséquences sur les liens qui nous unissent/aient avec d'autres personnes : (je ne suis pas poète)

Des souvenirs reviennent de ma tendre enfance,

La cour d'école, les rires, les pleurs résonnent

Comme une mélodie que les anges fredonnent,

Bercés par la nostalgie de l'insignifiance.

Il y avait une magie dans cette alliance,

Un lien si fort, si vrai unissait ces personnes,

Une puissance, un grand pouvoir les faisait lionnes,

Leur permettait de vivre dans une confiance.

Maintenant je me sens vide au fond de mon cœur,

Mes réminiscences ont un goût de liqueur,

J'ai le regard ailleurs, sans envie de partage.

Toi qui est la cause de mes nombreux soucis,

Mon esprit est pris dans un immense naufrage,

Qu'attends-tu pour que mes pensées soient adoucies ?

Je fini cet article vague sur ce poème. La suite, jeudi (ou pas).

P.S : pardon pour cette mise en page merdique, mais je comprends plus rien à Blogger.

14 févr. 2011

Moins que Zéro, Bret Easton Ellis

Ou le récit d'un ni ado ni adulte qui se cherche et qui ne se trouve pas.

Point + : Bret Easton Ellis nous met en face de notre existence vide de sens

Point - : comme le point + mais c'est juste histoire de dire quelque chose. Parce que j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre (2 superlatifs, attention!), malgré les répétitions, les dialogues parfois complètement vides de sens, les scènes où il ne se passe strictement rien, parce que tout cela sert à l'histoire ou plutôt à la réflexion de Bret Easton Ellis.

Une suite est sortie l'année dernière, Suites Impériales, je note le titre dans ma petite tête, histoire de lire le bouquin un jour (si j'ai le temps).

4 févr. 2011

Le Roi s'amuse, Victor Hugo

Hugo était un visionnaire, vous remplacez François 1er par un nom de famille qui commence en Sark et fini en Ozy (et pas Osbourne), les courtisans par des ministres et vous obtenez notre situation actuelle.

Point + : c'est une comédie

Point - : c'est une tragédie

photo : acteurs de la mise en scène de François Rancillac, également vue.