15 sept. 2011

Je viens de terminer l'épisode-pilote de Nurse Jackie,

alors oui, la série existe depuis plus de 2 ans maintenant, mais si comme moi vous avez une télévision qui marche un coup sur mille et qui de toute façon n'est pas abonnée à Canal+ et bien vous êtes surement passés à côté de ce phénomène. Phénomène oui, parce que la série rencontre un joli succès outre-Atlantique, et a été reprogrammée pour une 4ème saison. Chouette. J'ai du retard mais je vais vite le corriger. 



Nurse Jackie, c'est un peu l'alter-ego de Dexter : on sait que ce qu'elle fait n'est pas toujours bien mais on l'adore quand même, parce qu'au fond, ça part d'une bonne intention. Alors oui, elle est accro au Vicodin, imite les signatures de ses patients, trompe son mari et jure à chacune de ses phrases, mais elle se soucie aussi des vies qui sont entre ses mains, ne supporte pas l'idée de perdre un patient, réconforte les familles qui ont perdu un être-cher, et est quand même une maman formidable. 

Alors que des séries comme Grey's Anatomy ou House se concentrent sur les médecins-héros et montrent les infirmières comme des personnes plutôt invisibles ou seulement là pour fantasmer et/ou sauter les médecins, Nurse Jackie suit le quotidien de ce maillon essentiel de la chaîne du sauvetage de vie, le tout sur un ton tellement cynique que j'en ai craché mes corn flakes (pardon pour l'image).  


"Allons-nous en donc, toi et moi, lorsque le soir et étendu contre le ciel comme un patient anesthésié sur une table." T.S Eliot, cours de littérature de seconde, soeur Jane de Chanteau. Quel génie. C'est elle qui m'a enseignée que les grands philanthropes sont aussi les grands misanthropes. Une nonne sacrément lucide. Tenez j'ai une histoire. Qu'est-ce qu'une infirmière qui souffre du dos ? Une chômeuse. 

7 sept. 2011

Putty Hill, de Matt Porterfield

J'attendais de voir ce film depuis plus d'un an et demi.
Je n'ai pas été déçue.
Après avoir parcouru les festivals de cinéma pendant plus d'un an, Putty Hill est enfin sorti en France aujourd'hui. Dans 2 cinémas parisiens à vrai dire. Et dans quelques autres dans le reste de la France. C'est peu. Trop peu même.

Putty Hill est un docu-fiction qui nous emmène à Baltimore, au sein d'une communauté qui vient de perdre un être-cher, Cory, mort d'une overdose d'héroïne semble-t-il. Ou de coke. Au lieu de porter son attention sur le jeune homme décédé et de nous transmettre son histoire, Matt Porterfield dirige sa caméra sur l'entourage de Cory et filme avec justesse et simplicité les proches de celui-ci. Sa voix résonne derrière la caméra, il pose toute une série de questions aux amis, frères, soeurs du jeune Cory, et fait ressortir de ces longues séquences des moments touchants d'une troublante sincérité. Le spectateur, comme convié, lui aussi, aux funérailles, assiste à ces quelques instants de vies. Ils n'ont pas la prétention d'être extra-ordinaires. Et c'est ce qui est beau dans ce film : la vie est montrée telle qu'elle est. Sans artifice.

3 sept. 2011

J'ai commencé à préparer mes concours,

et je suis déjà paniquée. Au bout de 2 jours.
Hier, j'ai acheté le Monde d'aujourd'hui (samedi 3 Septembre). J'ai bien mis 2h (voire 3) pour le lire en entier. Et je n'ai pas tout compris.
Au secours.

2 sept. 2011

Back in Town

Je suis de retour à Paris, avec beaucoup de choses à faire pour cette nouvelle année scolaire. J'ai vraiment l'intention de bosser la musique à fond avec BC. (On a déjà quelques morceaux de prêts) (enfin presque) (théoriquement) (ils sont écrits mais on sait pas les jouer) (haha).

Je vais reprendre ce blog plus sérieusement et le tourner vers un côté plus journalistique (je voulais re-créer un blog, mais finalement non, j'ai décidé de garder celui-ci, par flemme surtout, mais aussi parce que je ne veux pas créer un blog uniquement tourné sur la "critique" - je hais ce mot - de l'Art. J'ai aussi envie de continuer à écrire mes pensées, lorsque j'en ressens le besoin, et c'est ici que je pense le faire le mieux. Ce blog restera donc une illustration de mon esprit & de mon petit monde).
Je me prépare cette année aux concours de journalisme et je pense que la pratique de l'écriture, et du journalisme, même amateur, est primordiale dans la préparation de ces concours.
Cela me permettra de tenir un "Carnet de Route" de mes expériences artistiques, de mes avis concernant cette magnifique société dans laquelle on évolue.

Ce à quoi il faut s'attendre ?
  • Des comptes rendus de mes concerts (à venir prochainement, un concert de VADEL, le 9 Septembre au Scopitone. J'avais déjà parlé de ce groupe, mais j'aimerai vraiment le présenter comme il se doit),
  • Mes impressions sur des films que j'ai vus (je dois revoir Sucker Punch avant d'en parler). Sortis récemment ou non,
  • Mes impressions sur des livres que j'ai lu (Sachant que je ne sais pas si j'aurai vraiment le temps de lire beaucoup de livres choisis par moi avec la montagne de bouquins qu'il semble que je vais avoir à lire et relire et relire et étudier, qui plus est, pour la fac) (et en plus, budget étudiant oblige, je ne peux pas acheter tous les livres qui me plaisent donc je dois prier pour les trouver à la BU),
  • Etant une fan de séries tv (américaines, principalement), je ferai sûrement des "articles" sur les nouveautés - ou pas - du genre.
  • Des découvertes musicales/photographiques/inutiles croisées au grès de mes vagabondages dans le monde de l'Internet.

    Tout cela est tourné vers la Culture, car c'est tout simplement ce qui me plait, ce dont j'ai envie de parler, d'étudier... Je ne pense pas non plus parler de films/musiques/bouquins qui ne m'ont pas plu. Je ne suis pas là pour critiquer et descendre les oeuvres. J'ai seulement envie de parler de ce que j'aime et d'éviter de perdre mon temps.
Sur ce, bonne rentrée à tous.