27 nov. 2011

Musique du jour.

J'écris cette article entre ma première et ma deuxième partie d'un commentaire littéraire à rendre pour demain matin (je travaille toujours mieux dans l'urgence) et, pour m'accompagner dans mon écriture j'aime bien écouter des albums que je ne connais pas, parce que ça m'évite de chanter les paroles que je connais, et donc de me déconcentrer. 



Je suis tombée sur le nouvel album de Beatriz Luengo et je suis bien contente de pouvoir l'écouter pendant toute ma rédaction. J'ai découvert Beatriz Luengo, comme tout le monde, dans la série Un Dos Tres (Un Paso Adelante en VO), où elle campait le rôle de Lola, jeune fille un peu timide et réservée mais extrêmement talentueuse que ce soit pour la danse, la comédie et le chant. Avec ses longs cheveux noirs, et sa passion de la danse et du chant, je me suis totalement identifiée à elle. Lorsque son premier album est sorti, Mi Generation, je n'ai pas attendu qu'il sorte en France (sous le nom de BL), le commandent directement d'Espagne. C'est en parti grâce aux chansons des acteurs de la série que j'ai perfectionné mon accent espagnol. Le 2ème album, Carrousel, que j'écoute seulement en streaming puisqu'il ne me semble pas être sorti en France (et pourtant, il y a de jolis hommages à notre langue, puisque Beatriz y reprend Couleur Café de Serge Gainsbourg et chante en français pour les refrains de Pretendo Hablarte). Beatriz Luengo a donc sorti son 3ème album studio en septembre 2011, intitulé Bela y sus moskitas muertas, enregistré en Jamaïque si j'ai bien compris les quelques articles disp sur le Net (en Espagnol). J'ai totalement été séduite par les 12 chansons qui composent l'album. Les sons sont beaucoup plus urbains que pour ses albums précédents. Beatriz a quitté le côté rétro du premier album et les sons typiquement espagnols du second pour se projeter vers une musique plus universelle, qui ne perd pourtant pas de son originalité et de son exotisme latin. Sa voix est toujours autant magnifique. Les morceaux sont d'une énergie étonnante et d'une qualité de production impressionnante. En 3 ans, Beatriz a travaillé, a su s'entourer de très bons collaborateurs (Yotuel Romero, ex Orishas, et par ailleurs son partenaire dans Un Dos Tres et dans la vie, a co-produit l'album). Mention spéciale pour la reprise de Hallelujah, en version espagnole, qui est d'une beauté !!

Je vais écouter et re écouter l'album jusqu'à ce que je m'imprègne de chaque chanson. Je sens que moi et l'Espagnol, nous allons renouer :)
Sur ce, je vous laisse, j'ai un DM à finir !!!


photo : pochette de l'album. La photo est très belle, mais je n'ai pas trouvé de plus grand format sur internet !!!

22 nov. 2011

Morceau du jour,

Je suis encore dans le concert des Kills




Future Starts Slow, extrait du dernier album du groupe, Blood Pressures.

21 nov. 2011

J'ai regardé "Friends With Benefits" de Will Gluck.

Ouais, j'ai écrit le titre original, parce qu'entre nous, "Sexe entre amis" c'est un peu de la merde (et c'est quoi ce nouveau délire des distributeurs français à mettre le mot "sexe" partout comme dans "Sexe Friends" alias "No Strings Attached" ou encore "(S)ex List"" alias "What's your number"). Parenthèse fermée. Dans Friends with Benefits, comme le nom le suggère, deux récents "amis" décident de coucher ensemble sans sentiments, comme on joue une partie de tennis. 


Lui, Dylan (incarné par, oui mesdemoiselles, Justiiiiin Timberlake) débarque fraîchement de Los Angeles à New York pour un job de directeur artistique au magazine GQ  (si j'ai bien compris parce qu'en fait j'ai regardé le film en VO SANS sous-titres -exploit intergalactique-, donc voilà, je sais pas si j'ai bien tout percuté, fin de me racontage de vie) et Elle, Jamie (jouée par la mégacool Mila Kunis), est une recruteuse (cf. 2 parenthèses plus haut) qui est chargé d'accueillir Dylan et de lui faire accepter ce fameux job. Tous deux célibataires depuis peu (l'ex de Dylan étant jouée par la pétillante Emma Stone, personnage principal du précédent film de Will Gluck, Easy A, une des meilleures teen comédies du Monde), ils se lient d'amitié, traînant ensemble comme deux vieux potes. C'est là que le sexe se pointe et que même dans les films, coucher avec son/sa meilleur(e) ami(e) ça ne se fait pas sans conséquences. 


Alors oui, le sujet est facile, a déjà été traité (voir "No Strings Attached"), on sait comment ça va se finir, mais là où Will Gluck se démarque, c'est par l'humour et le retournement des clichés. Tout comme il l'avait fait avec Easy A, ses personnages incarnent cette nouvelle génération, complètement cynique, qui porte un regard critique sur ce qui l'entoure tout en restant dans un état d'esprit positif. Il dépeint une jeunesse dynamique, porteuse d'espoir. Quand je regarde des personnages comme Jamie ou Olive, je me dis que quelque fois, je devrais un peu oublier ma timidité, et foncer, m'en foutre des gens, faire éclater ma joie de vivre et ne pas réserver mon  humour noir et sarcastique à mon entourage. 

12 nov. 2011

Live Report - The Kills @ l'Olympia, 12/11/11

Samedi dernier, j'ai eu la chance d'aller au concert des Kills à l'Olympia. Le concert était complet depuis longtemps, mais une amie a pu choper des places une semaine avant et m'a proposée de l'accompagner. Comment dire non ?


Le concert a commencé à 20 heures (on s'est pointée à 18h devant la salle). Il faut savoir que les fans des Kills sont des gens ultra cool. Il y'avait peut être 30 personnes devant nous et lorsque les portes se sont ouvertes, on était peut être une centaine à attendre dans le froid. Tous assis par terre bien sagement. C'était mon premier Olympia (une belle salle, pas si petite que ça, finalement) et je crois qu'il restera gravé pour un petit moment :)

La première était un désastre, un groupe californien qui n'a pas pris la peine de donner son nom et, entre nous, c'est pas plus mal. Vers 21h15, les Kills entrent sur scène. Le public est déjà en délire. La salle est achi-bondée, surexcitée mais toujours dans une très bonne ambiance. Alison porte un slim noir, des boots compensées et une blouse léopard, à l'image du mur tacheté qui s'est dressé un peu avant l'entrée du duo américain, et les cheveux partiellement roses... Et j'ai à peine le temps de me rendre compte que oui, Jamie Hince & Alison Mosshart sont sur scène qu'ils se mettent à jouer. Alison a une énergie de malade, elle est complètement wild, elle danse, bouge, va vers le public, Jamie joue avec sa guitare, dans le sens premier du verbe. Il s'amuse, la fait balancer, viens vers nous. Et même si les deux musiciens sont complètement dans le lâcher-prise, qu'ils vivent leur musique ; le show est d'une qualité exceptionnel, mêlant le contrôle professionnel et la folie rock'n'roll. La mise en scène est parfaite, avec des jeux de couleurs, de lumière, des percussionnistes aux visages masqués, des choristes etc. La complicité entre Jamie Hince & Alison Mosshart est évidente, ils fusionnent, rayonnent, existent autant l'un que l'autre sur la scène. 
Le show mêlait des titres du nouvel album Blood Pressures (comme le génialissime Future Starts Slow , le doux et intime Baby Says ("this one is for Kate"), Satellite ou encore DNA ) et des morceaux déjà cultes du groupe (URA Fever - Last Day of Magic - Fuck the people - Black Balloon). Le public était survolté, le sol tremblait littéralement. Le groupe nous quitte après un rappel convivial (Jamie a ramené sa bouteille et son verre de vin sur scène), où il interprète Sour Cherry, entre autre, et fini avec, en toute logique, The Last Goodbye, une belle ballade qui permet à Alison d'affirmer tout son potentiel d'interprétation et de sensibilité. 
Les Kills vivent leur musique sur scène, nous transmette leur passion, leur rage, leur énergie, et le public le leur rend bien. 


photo : de moi. J'étais au 1er rang pendant le concert, mais un peu trop sur la gauche, donc j'ai surtout de belles photos de Jamie Hince mais je n'ai pas réussi à avoir les 2 ensemble -_- Alison était tout le temps sur la droite de la scène (foutu micro à fil !). Pour en voir des cool : c'est ici !

3 nov. 2011

Live Report : VADEL (2/11/11) @ Réservoir



Hier avait lieu les demi-finales du tremplin "Génération Réservoir", au Réservoir donc, un bar, resto, club, dans le 11ème arrondissement qui permet à des groupes de se produire sur la petite scène du lieu. VADEL y était en compétition avec deux groupes. Bonne nouvelle à l'arrivée : Papa VADEL se pointe et nous annonce que les deux autres groupes se sont désistés. C'est louche mais peut importe, VADEL est donc sélectionné pour la finale entre les quatre groupes qui se tiendra à l'Olympia s'il vous plait. On nous a déjà offert nos places. 

Le concert commence sur les coups de 21 heures avec la chanson très funky "Demain je meurs". Même si la salle est pratiquement vide (où sont passées les 300 personnes qui avaient répondu favorablement à l'invitation de l'évènement sur Facebook ?!), le ton est déjà lancé, et l'énergie est bien là. Comme toujours. La nouvelle formation du groupe (plus qu'une seule guitare au lieu de deux) marche bien. Le son est propre et sauvage à la fois. Le chanteur, Adam, mène son groupe avec une énergie incroyable et la symbiose entre les quatre musiciens est bien présente (de gauche à droite :  Dani Vadel à la basse, Loic Martin aux percussions, Adam Vadel au chant et à la guitare et Ugo Stradella à la batterie). 


VADEL va jouer pendant presque une heure et demi ses compositions habituelles que je commence à bien connaître et surtout à apprécier de plus en plus au bout de mon troisième concert : "Je tiens la route", la magnifique ballade "Drama Queen", "Laisse Aller"... Le groupe joue aussi de nouvelles compositions comme la très très efficace "Sex Dream", une chanson en français, malgré les apparences. Quelques reprises viennent compléter le set, telles que "Hit The Road Jack" ou encore"I Love Rock'n'Roll" en rappel.   


VADEL est un de ces groupes à suivre, qui vit sa passion de la musique mais qui sait aussi rester simple. Les "après-concert" sont toujours un moment de convivialité entre les musiciens et son public (hier, on a eu le droit à pleiiin de gâteaux héhé). J'attends la suite avec impatience.
RDV à l'Olympia ! 


Crédits photos : Facebook du groupe (j'avais pas d'appareil photo potable) et n'hésitez pas à aller faire un tour sur leur site internet  ici, il y a quelques morceaux (entiers ou des extraits) disponibles en écoute en ligne.