7 sept. 2011

Putty Hill, de Matt Porterfield

J'attendais de voir ce film depuis plus d'un an et demi.
Je n'ai pas été déçue.
Après avoir parcouru les festivals de cinéma pendant plus d'un an, Putty Hill est enfin sorti en France aujourd'hui. Dans 2 cinémas parisiens à vrai dire. Et dans quelques autres dans le reste de la France. C'est peu. Trop peu même.

Putty Hill est un docu-fiction qui nous emmène à Baltimore, au sein d'une communauté qui vient de perdre un être-cher, Cory, mort d'une overdose d'héroïne semble-t-il. Ou de coke. Au lieu de porter son attention sur le jeune homme décédé et de nous transmettre son histoire, Matt Porterfield dirige sa caméra sur l'entourage de Cory et filme avec justesse et simplicité les proches de celui-ci. Sa voix résonne derrière la caméra, il pose toute une série de questions aux amis, frères, soeurs du jeune Cory, et fait ressortir de ces longues séquences des moments touchants d'une troublante sincérité. Le spectateur, comme convié, lui aussi, aux funérailles, assiste à ces quelques instants de vies. Ils n'ont pas la prétention d'être extra-ordinaires. Et c'est ce qui est beau dans ce film : la vie est montrée telle qu'elle est. Sans artifice.

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