Pafois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.

J'aime bien recroiser des gens à Paris. C'est très rare. Bien sûr, je ne parle pas d'Anne Roumanoff, des nounous qui viennent chercher les enfants et des SDF qui mendient ou jouent de la "musique", qui font eux, désormais partis de mon quotidien. Je parle donc des gens que l'on voit une fois, qui nous marque, et que l'on retrouve quelques jours ou quelques mois plus tard, comme cette dame, de genre 60 ans, qui essaie de cacher sa vieillesse sous une tonne de maquillage à défaut de pouvoir se payer une chirurgie esthétique. Car je suis sûre que si elle en avait les moyens, elle le ferait. Cette femme, je l'ai revue aujourd'hui. Encore habillée trop jeune pour son âge et assez vulgairement. Mais avec une attitude assez sympathique finalement. Je me demande ce qu'elle fait de sa vie. Et dans le métro, il n'y a pas grand chose à faire, quand on a ni musique, ni bouquin, la flemme de réviser son latin, à part observer les gens, leur manière de s'habiller, de se tenir... Regarder où ils descendent, et en déduire leur condition sociale.

* * *

Sans transition, j'aime beaucoup la nouvelle chanson (lien ici) de Vanessa Paradis, et pourtant, je ne suis pas une grande fan de sa musique. Mais sur celle-ci, je trouve sa voix différente , particulièrement jolie et douce. (photo : Vanessa Paradis, bien sûr)